
Une séance de relooking pour une seconde d’insouciance immortalisée. C’est le cadeau qu’a offert la Fondation Mimi à des personnes atteintes du cancer.
Lorsque la maladie s’empare de la vie, il reste très peu de place à la frivolité. C’est de ce constat qu’est né le projet Ne serait-ce qu’une seconde. Le 17 juin 2013, à l’initiative de la Fondation Mimi et en collaboration avec l’agence Leo Burnett France, vingt personnes atteintes du cancer ont participé à une expérience de relooking : elles ont été invitées dans un studio où elles ont été coiffées et maquillées sans qu’elles ne puissent se voir. Un cliché a immortalisé l’instant où elles ont ouvert les yeux. Cette découverte leur a permis d’oublier la maladie, ne serait-ce qu’une seconde.
Le photographe Vincent Dixon est celui qui a immortalisé ces moments, tandis que le réalisateur Coban Beutelstetter était chargé de filmer l’expérience. Les clichés ont donné lieu à une exposition photo à destination des familles des patients. Une opportunité pour ces familles d’oublier, elles-aussi, un tant soit peu la maladie.
Cette expérience a donné lieu au livre Ne serait-ce qu’une seconde. Il renferme les vingt clichés des participants du projet. Une légende accompagne chaque portrait : la date et l’heure à laquelle la photo a été prise.
Le livre est édité chez Stipa, au prix conseillé de 60€ et disponible sur le site de la Fondation Mimi.
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