En moyenne 60% des Européens déclarent «j’adore cuisiner». Pourtant, selon qu’ils sont Allemands, Britanniques, Espagnols ou Français, ils ne placent pas le curseur du plaisir de la cuisine au même endroit. Kantar Media, avec l’étude Simm-TGI 2010, compare leurs comportements et révèle que «bien manger» a de multiples définitions, cultures obligent! Présentation de cette étude en 4 points…
1. Gourmandise : la French Touch
Cocorico ! 61% de nos compatriotes se considèrent comme gourmets contre 31% des Allemands, 17% des Espagnols et 9% seulement des Anglais. Ces derniers en reconnaissant aimer se faire plaisir « en mangeant des aliments qui ne sont pas bons pour moi », s’inscrivent davantage dans une gourmandise culpabilisée qu’assumée.
2 L’organisation des repas diffère selon les pays
Les Français et les Espagnols sont sur la même longueur d’onde et considèrent que les repas structurent les journées avec un temps défini pour chacun d’entre eux. En revanche les Britanniques multiplient les prises alimentaires avec des grignotages répétés entre les repas.
3 Le « bon produit » est vu différemment selon le pays
La vision du bon produit diffère également d’une contrée à l’autre. Les Français sont arcs boutés sur l’origine des produits et utilisent tous les moyens offerts par l’industrie alimentaire pour les tracer. Ils affirment : «je vérifie la provenance de mes achats», «j’achète de la viande provenant d’animaux en liberté quand je le peux», voire même : «jamais, je n’achèterai de nourriture qui a été génétiquement modifiée». Même tendance chez les Espagnols, tandis que les Allemands et les Anglais se concentrent davantage sur l’étiquette (« je vérifie toujours les apports nutritifs de la nourriture que j’achète »), adoptant ainsi une démarche plus scientifique.
4 Pour garder la forme, à chacun sa recette
Nos compatriotes se concentrent sur l’association des aliments (manger 5 fruits et légumes/jour), privilégient des plats légers, et évitent le gras et le sucre. Les Espagnols sont aussi attentifs à la composition des repas mais sautent de temps en temps un repas pour compenser un écart. Idem pour les Allemands et les Anglais dont l’un des objectifs est de privilégier la composition des aliments. Cette attitude ne les empêche pas d’avoir un faible pour les produits allégés et de ne pas hésiter pas à sauter des repas.
Finalement chacun a sa recette. Mais avec ces pratiques alimentaires différentes et parfois à l’opposé les unes des autres, les Européens militent bel et bien pour la pluralité du goût. Une enquête pleine d’enseignements très riches pour les marques et leur développement.
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