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Futur en Seine : remettre l’humain au cœur du numérique

Futur en Seine aura lieu du 11 au 21 juin en Île-de-France, en partenariat avec L’ADN. Rencontre avec Camille Pène, Directrice de l’événement.

Pouvez-vous nous présenter Futur en Seine ?

Camille Pène : Cap Digital a organisé la première édition de Futur en Seine en 2009, avec pour partenaire le plus important la région Île-de-France. Notre objectif est de présenter les dernières innovations numériques, en France et à l’international. Au total, ce sont 10 jours d’innovation qui ont lieu dans la région. Le sujet du Grand Paris est important aujourd’hui, il est nécessaire de montrer que tout ne se passe pas qu’à Paris mais que c’est bien la région qui rayonne. Il y a des lieux inspirants partout ! C’est une façon de de donner rendez-vous à tous les Franciliens, et de les inviter à découvrir tous ces lieux d’innovation numérique. Le cœur de l’événement, c’est le village des innovations, qui se tient du 11 au 14 juin, dans le quartier des Arts et Métiers. Les festivaliers pourront y découvrir des projets numériques innovants, tout un programme de conférences sur les enjeux de la transformation numérique, des ateliers pour les enfants… Futur en Seine permet aussi des rencontres B2B et des soirées : il s’agit vraiment d’un événement protéiforme qui s’adresse à la fois aux professionnels et au grand public, l’idée étant que tout le monde puisse s’approprier les enjeux du numérique. C’est aussi pour cela qu’il est gratuit et ouvert à tous.

 

Quels sont les ambitions et les enjeux cette année ?

C. P. : Nous avons un enjeu particulier cette année : celui de la transformation numérique des grandes entreprises. Ce n’est pas un sujet nouveau, mais il s’accélère et devient de plus en plus crucial. Avec les sujets numériques se posent les questions des nouveaux business models, des nouveaux emplois, de l’adaptation des compétences et l’apparition des nouvelles pratiques. Nous traitons tout cela au cours d’une grande session le jeudi 11 juin, « Too big to innovate », lors de laquelle les Présidents de grands groupes mais aussi de startups seront invités à partager leurs points de vue. L’autre enjeu, c’est celui du climat. C’est un thème global, social, et nous voulons que les entrepreneurs présents répondent aux vrais enjeux d’aujourd’hui.

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur cette thématique du climat ?

C. P. : C’est un fil rouge qui s’est construit au fur et à mesure des réflexions et des discussions. Ça colle à l’actualité : Paris accueille la COP21 cette année. Et ça correspond à notre préoccupation principale, à savoir remettre l’humain au cœur du numérique. Ce thème a été donné par notre curateur, Eric Scherer. Nous avons lancé un appel à participation pour les startups, et beaucoup de projets gravitent autour de l’énergie, du recyclage, de la gestion des déchets… C’était un choix assez naturel.

 

Quelques conseils pour bien préparer le festival ?

C. P. : Le programme est hyper dense ! Il y a deux approches possibles : celle de choisir une journée et de s’y consacrer ou un thème qui nous intéresse et faire son programme en fonction sur plusieurs jours. Tout dépend aussi du public : un public professionnel pourra se concentrer sur les journées du jeudi et du vendredi tandis que la programmation du week-end pourra parler aux familles.

 

Et pour s’y rendre ? Qu’en est-il des visiteurs qui viennent de l’étranger ?

C. P. : Il faut s’inscrire en ligne. Les billets sont proposés à l’unité ou sous forme d’un pass pour 4 jours. Nos festivaliers viennent de partout : cela s’explique aussi par la programmation. Sur chacune des grandes conférences, nous avons des speakers étrangers. John Dimatos de Kickstarer, Lawrence Williams, l’ancien bras droit d’Elon Musk… Parmi les exposants, nous avons des startups chinoises, allemandes, québécoises, britanniques… Nous avons aussi pour partenaire Paris Region Entreprises, qui organise des rencontres entre les grandes entreprises et les startups internationales sur le sujet de la smart home. De ce fait nous recevons beaucoup de délégations étrangères, ainsi que des investisseurs internationaux. L’enjeu sera à terme d’internationaliser le festival, de le faire rayonner davantage.

Mélanie Roosen

Mélanie Roosen est rédactrice en chef web pour L'ADN. Ses sujets de prédilection ? L'innovation et l'engagement des entreprises, qu'il s'agisse de problématiques RH, RSE, de leurs missions, leur organisation, leur stratégie ou leur modèle économique.
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