
En hommage à l’escrimeuse Ibtihaj Muhammad, Barbie sort sa première poupée voilée. Mieux vaut tard que jamais – même si les détracteurs de la marque montent au créneau.
Après s’être adressée aux papas et avoir diversifié la palette des métiers de Barbie, la marque étoffe sa collection de « Sheroes », qui rend hommage aux « héroïnes qui inspirent les petites filles en brisant les frontières et élargissant l’horizon des possibilités des femmes à travers le monde ».
La collection comprend déjà une poupée à l’effigie de Gabby Douglas, gymnaste artistique américaine, Ava Duvernay, réalisatrice nominée pour deux Academy Awards et quatre Golden Globes, ou encore, Ashley Graam, mannequin grande taille. La dernière venue est Ibtihaj Muhammad, escrimeuse olympique, qui a défrayé la chronique en 2016 en devenant la première membre de l’équipe olympique américaine à participer en hijab.
L’initiative a été saluée à travers le monde.
Mattel complice de la régression de la liberté des femmes dans le monde merveilleux et enfantin des Barbies. Barbies avant, Barbie voilée maintenant... ? pic.twitter.com/fBBYBJR8Lo
— Nadine Morano (@nadine__morano) 14 novembre 2017
Plus sérieusement, si Mattel est loin d’être un exemple pour l’industrie du jouet – et que l’initiative cache certainement des opportunités de développement à l’international -, chaque avancée est bonne à prendre. Thomas Kolster, fondateur de l’agence Goodvertising, explique qu’une bonne action, même guidée par un souci d’image ou de croissance, este bonne à prendre. Selon lui, « quand une marque est critiquée, elle avance et change dans le bon sens ». Peu importe d’où vient l’impulsion…
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