
La majorité des journalistes assassinés ne l’ont pas été sur un terrain de guerre, mais bien chez eux, à cause de leur enquête.
À l’occasion de Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes qui s’est déroulée le 2 novembre 2019, l’UNESCO a publié une carte interactive sur le site keeptruthalive.co. Réalisée par l’agence DDB Paris, elle recense les assassinats perpétrés envers les journalistes depuis 1993.
Ce qui ressort le plus de ces 1 349 meurtres, c’est l’absence notable des terrains de guerre. En effet, plus de 93% de ces assassinats ont été commis dans le pays où habite le journaliste, à cause d’une affaire locale. « La corruption et la criminalité tuent beaucoup plus que les soldats » a indiqué Vincent Léorat, vice-président de DDB Paris.
Au rang des pays les plus dangereux pour les professionnels de la presse, on retrouve, les pays arabes (30%), l’Amérique Latine et les Caraïbes (26%), et l’Asie-Pacifique (24%). La France fait aussi parti de ce triste palmarès avec l’assassinat des 8 journalistes de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.
Pour visualiser la carte, cliquez sur ce lien.
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