
Rouen, Caen, Amiens et Reims : les bars de plusieurs villes de France ont adopté le nom de code « Angela » pour signaler que l’on se trouve en présence d’un harceleur.
Nombre de femmes ont déjà été confrontées à des relous dans les bars, des mateurs, ou des hommes aux mains un peu trop baladeuses. Pour signaler que l’on se trouve dans une situation inconfortable voire à risque, les établissements français adoptent progressivement, depuis deux ans, le nom de code « Angela ». Une pratique importée de Grande Bretagne où le « Ask for Angela » -en français « Demander Angela » - permet d'alerter sur la présence d'un harceleur.
Nom de code « Angela »
Le principe est simple : une femme qui se sent harcelée ou importunée peut se rendre au comptoir d’un bar partenaire et demander « où est Angela ». Une méthode discrète pour alerter les personnels de l’établissement sans éveiller les soupçons d'un harceleur qui peut se tenir tout proche d'elle.
Le nom de code Angela est née en 2016 en Grande Bretagne dans un pub du Lincolnshire. Il s’est ensuite répandu sur les réseaux sociaux à travers tout le pays. Depuis 2017, l’initiative a été « copiée » par un collectif féministe étudiant de Rouen. Les établissements participants à ce dispositif - bar, restaurant, boîte de nuit… - le signalent via un autocollant à l’entrée de leur établissement.
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