
Greenpeace France lance un nouveau prix politique et satirique, les boulets du climat, qui récompense le pire de l’inaction climatique.
Pour la première édition du Prix des Boulets du Climat, Greenpeace a sélectionné dix responsables politiques « qui ont touché le fond » parmi la majorité présidentielle, dans deux catégories : membres du gouvernement et parlementaires.
« Cinq ans après la signature de l’accord de Paris, le constat est clair : le compte n’y est toujours pas ! Pourquoi ? Précisément parce que trop de responsables politiques au pouvoir se conduisent en véritables “boulets”, depuis le sommet de l’État jusqu’à l’Assemblée nationale. Ce qui caractérise le boulet du climat, c’est son entêtement à considérer l’écologie comme un élément purement marketing de l’action politique, sans se soucier de l’efficacité des mesures prises. Résultat : il plombe l’agenda climatique et nous entraîne vers le fond », commente Clément Sénéchal, chargé de campagne Politiques climatiques pour Greenpeace France.
Des politiques qui "touchent le fond"
Dans son communiqué de presse, Greenpeace regrette qu'au cours de cette année 2020, les débats autour de « la relance verte » ou des propositions de la Convention citoyenne pour le climat aient montré que les intérêts des grands groupes industriels restaient largement prioritaires pour le gouvernement et la majorité. Selon l'ONG, les boulets du climat sont donc ces responsables politiques qui ont touché le fond en engageant leur crédibilité sur des lois, des votes, des amendements voire des arbitrages plus discrets, défavorables au climat, à la planète et au vivant.
L'annonce des lauréat·es aura lieu début 2021, à l’issue d’un vote du public sur le site boulets-du-climat.fr
Participer à la conversation