
En 2021, le géant français de la distribution a l’intention de recruter des jeunes en alternance et en CDI, en privilégiant les moins de 26 ans et ceux issus de quartiers défavorisés.
En se mobilisant pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail, le premier employeur privé de France entend pallier le marasme économique auquel la « génération Covid » fait face.
S’engager pour la « génération Covid »
C’est sur RTL début décembre que le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, expliquait ne pas vouloir « rester les bras croisés », face une crise sanitaire qui « plonge les entreprises en difficulté » et qui menace la totalité du marché de l'emploi. S'ajoutent à cela « un peu plus de 20% de chômeurs ayant moins de 25 ans et 750 000 jeunes qui débarquent sur le marché du travail ».
Carrefour s’engage sur deux chantiers. Le premier consiste à augmenter le nombre de postes destinés aux jeunes, en proposant à la fois des CDI et des postes en alternance. « Nous proposerons 50% de postes à pourvoir en plus qu'en 2020 », précise le chef d’entreprise. Le second, lutter contre les inégalités avec une politique de discrimination positive. « Je veux que 50% de ces jeunes recrutés proviennent des quartiers défavorisés, en particulier les quartiers de la politique de la ville », ajoutait le PDG de Carrefour.
Leur permettre de grimper les échelons
Synonyme selon lui « d’égalité des chances » et de « promotion sociale », le PDG du grand distributeur atteste que Carrefour permet à ses salariés de gravir les échelons. « Quand on rentre dans l’entreprise, on progresse », assure-t-il. « La grande distribution est un des derniers secteurs d'ascenseur social, c'est un des seuls secteurs ou vous pouvez commencer sur le terrain et finir directeur de magasin en dirigeant 500 personnes et en gérant plus de 100 millions d'euros », reprend-il.
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