Illustration d'un homme s'occupant d'un arbre dans avec des animaux à ses côtés

LVMH dévoile ses engagements « Biodiversité » et renforce son partenariat avec l’UNESCO

© LVMH

Partenaire du programme UNESCO MAB (Man and the Biosphere) qui célèbre ses 50 ans cette année, LVMH a révélé sa nouvelle stratégie en matière de biodiversité à l’occasion du Forum d’idées « Notre Planète, Notre Futur » organisé par l’UNESCO.

L’activité de LVMH dépend très fortement des matières premières naturelles (fleurs, raisins, coton, cuir, pierres, etc.), elle doit donc s’inscrire dans une vision de long terme qui érige en priorité la préservation de la nature, dont les richesses confèrent aux produits de ses Maisons leur caractère d’exception.

« Le luxe est à l’intersection de la nature et de la créativité : nous avons besoin de la nature pour fabriquer nos produits de haute qualité, et la nature doit être restaurée et protégée. En tant que leader mondial du luxe, LVMH a entrepris de faire de la protection de la biodiversité une priorité absolue et d’être un acteur exemplaire, audacieux, créatif et exigeant du changement pour construire un avenir plus durable. Les objectifs exigeants que nous continuons de nous fixer pour réduire notre empreinte environnementale sont considérés comme des opportunités créatives bien plus que de nouvelles contraintes. Le partenariat « ACT for biodiversity » avec l’UNESCO en constitue un pilier clé nous permettant de questionner les normes, d’avoir un impact positif et durable au-delà de notre chaîne d’approvisionnement, et de montrer qu’une réconciliation entre développement économique et sauvegarde de la nature est possible », déclare Antoine Arnault, Image et Environnement LVMH.

Préserver la biodiversité

La préservation de la biodiversité est l’un des piliers du nouveau programme d’actions LIFE 360 (LVMH Initiatives For the Environment). Le programme vise à avoir une contribution nette positive sur la biodiversité. C’est dans cette nouvelle stratégie que s’inscrit le projet contre la déforestation en Amazonie, lancé en partenariat avec l’UNESCO MAB. Pour mener à bien ce projet, le groupe LVMH a structuré sa stratégie biodiversité autour de quatre axes :

  1. Construire une mesure claire et précise de l’empreinte biodiversité
  2. Eviter et réduire les impacts sur les écosystèmes
  3. S’engager pour le bien-être animal
  4. Régénérer les écosystèmes

« Depuis un demi-siècle, l’UNESCO est pionnière de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité. Le réseau mondial des réserves de biosphères de l’UNESCO compte déjà plus de 700 sites d’expérimentation et de solutions durables. Ce réseau représente déjà, à lui seul plus de 5% de la surface de la Terre. Pour le 50ème anniversaire de ce programme, notre partenariat avec le groupe LVMH est une façon concrète de faire fructifier cette expérience accumulée », a déclaré la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

Des programmes d’agriculture régénératrice

Le groupe annonce par ailleurs le déploiement d’ici 2030 de programmes d’agriculture régénératrice pour les matières agricoles stratégiques comme le raisin, le coton, les laines ou le cuir et une contribution à l’effort collectif de régénération des écosystèmes et de préservation d’espèces végétales et animales particulièrement en danger. L’objectif est de régénérer d’ici 2030 l’équivalent de cinq millions d’hectares d’habitat de la faune et de la flore, soit au sein des filières d’approvisionnement, soit dans le cadre de projets de préservation. Des programmes de Maisons du Groupe en faveur de la préservation de la biodiversité y trouvent d'ores et déjà leur place :

  • Le programme « Guerlain for Bees Conservation » qui inclut l’initiative « Women for Bees », lancé également en partenariat avec l’UNESCO MAB et portant sur la préservation de cette espèce essentielle à la conservation de la biodiversité sur Terre ;
  • Le programme « Living Soils » de Moët Hennessy sur la régénération des sols ;
  • Les projets pilotes d’agriculture régénératrice entrepris avec le soutien de Stella McCartney.

Lutter contre les facteurs de la déforestation en Amazonie

Dans le cadre de leur partenariat LVMH et UNESCO MAB travailleront à faire coexister développement durable, respect des contextes culturels locaux et préservation de l’environnement. À l'occasion du Forum d’idées « Notre Planète, Notre Futur », LVMH et l’UNESCO ont annoncé lancer un programme pour lutter contre les facteurs de la déforestation en Amazonie, doté d’un fonds de cinq millions d’euros sur cinq ans. Il propose de s’attaquer aux origines de la déforestation et de la pollution des eaux du bassin amazonien en associant huit réserves de biosphère en Bolivie (Pilón-Lajas, Beni), en Équateur (Yasuní, Sumaco, Podocarpus-El Condor), au Brésil (Amazonie Centrale) et au Pérou (Manu, Oaxapampa-Ashaninka-Yanesha). En concertation avec les acteurs locaux, le projet répondra à deux grandes problématiques :

  1. Reforestation et réhabilitation des terres dégradées – prévenir et améliorer la gestion des feux dans les réserves de biosphère pour contribuer à sauvegarder les écosystèmes de la forêt amazonienne.
  2. Création d’emplois durables et de sources alternatives de revenus – promouvoir et assurer sur le long terme un revenu économique aux populations locales qui n’implique pas d’avoir recours à la déforestation.

Le projet vise ainsi à apporter des solutions concrètes en tirant profit du meilleur des savoirs scientifiques et des savoirs locaux et autochtones. À court terme, cela se traduira par la création d’un système local de radios dédié à la prévention des feux à partir des infrastructures existantes. À long terme, il permettra l’identification de bonnes pratiques et la planification d’activités économiques durables dans les zones souffrant le plus de déforestation.

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