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Campagne du 3018 : les réseaux sociaux mobilisés contre les violences numériques

© Tracy Le Blanc

L'association e-Enfance lance avec le soutien des réseaux sociaux la campagne du 3018, le nouveau numéro court national pour les jeunes victimes de violences numériques et l'accompagnement à la parentalité numérique. Porté par le gouvernement, le lancement du numéro national 3018 s'inscrit dans le cadre du Plan Urgence Enfance face au Covid-19.

La campagne bénéficie du soutien de Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat et Twitter qui se mobilisent autour de cette campagne pour promouvoir le 3018 auprès de leurs jeunes utilisateurs et des parents.
Leur démarche s'inscrit dans le prolongement du partenariat opérationnel noué entre chacune de ces plateformes et le 3018 pour prendre en charge de façon prioritaire les signalements des mineurs.

Lutter contre les violences numériques

Cette campagne, diffusée à titre gracieux sur ces réseaux sociaux à partir du 1er juin 2021, a pour objectif d'ancrer le réflexe 3018 en cas de problème dans leurs usages numériques pour les enfants et adolescents en premier lieu bien sûr, mais aussi leurs parents et les professionnels.

Deux axes ont été retenus dans cette campagne :

  • À destination des parents, une série de visuels reflète les questions qu'ils se posent dans l'éducation numérique de leurs enfants (cyber-harcèlement, exposition à la pornographie, jeux vidéo et temps d'écran) ;
  • À destination des jeunes, la campagne a choisi de mettre en scène les situations de violences numériques illustrées avec leur langage privilégié des émojis (cyber-harcèlement, chantage à la webcam, revenge porn, haine en ligne). Tiers de confiance, « trusted flagger » auprès des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube, Twitter, Snapchat, TikTok, Roblox, Discord, Yubo), le 3018 agit immédiatement à la demande des jeunes victimes ou de leurs parents pour signaler un contenu illégal et obtenir sa suppression en quelques heures. Sa capacité d'intervention unique en France assure un traitement accéléré des signalements par les réseaux sociaux, plus que jamais nécessaire au regard des tensions accrues provoquées par les confinements successifs.

Accompagner les victimes de cyberviolences

Outre sa mission de signalement, le 3018 accompagne si nécessaire la victime dans ses démarches auprès des autorités compétentes et l'oriente vers les services spécialisés. Conventionné avec la plateforme Pharos (internet-signalement.gouv.fr), la brigade numérique de la Gendarmerie nationale (gendarmerie.interieur.gouv.fr) et le 119-Enfance en danger, le 3018 est au cœur du dispositif de la protection de l'Enfance.

Le 3018, gratuit, anonyme et confidentiel, est accessible par téléphone 6 jours sur 7 de 9h00 à 20h00,  sur 3018.fr par Tchat, Messenger et WhatsApp. L'équipe du 3018, composée de psychologues, juristes et spécialistes des outils numériques, est formée à la protection des mineurs sur Internet. Elle est à même de prendre en charge les jeunes victimes et d'accompagner les parents dans leur rôle d'éducation sur tous les sujets liés à la vie numérique de leurs enfants : le cyber-harcèlement, le revenge porn, le chantage à la webcam, la surexposition aux écrans, les jeux vidéo, l'exposition à des contenus violents & pornographiques, le contrôle parental, le paramétrage de compte sur les réseaux sociaux, le piratage de compte ou encore l'usurpation d'identité.

« Le 3018 est le pendant numérique du 119 (numéro de l'enfant en danger). Il a vocation à aider, soutenir et accompagner toutes les jeunes victimes de cyberviolences. Pour que les jeunes puissent bénéficier pleinement des opportunités qu'offre le numérique, nous devons leur assurer une protection contre toutes les formes de violences qui les menacent, y compris celles exercées en ligne. Les cyberviolences n'ont de « cyber » que le nom. Elles ont des conséquences bien réelles, au-delà de la sphère numérique. »

Adrien Taquet, Secrétaire d'Etat en charge de l'Enfance et des Familles.
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