
Autrefois largement assurées par un pôle dédié au sein des journaux d'annonces légales, les formalités juridiques font face depuis une dizaine d’années à de nouveaux acteurs (tout digital), qui les ont obligés à se remettre en question et à proposer de nouveaux outils pour garder leur leadership. Analyse.
Les formalités : rappel des fondamentaux
Le cœur de l'activité consiste, pour les formalistes, à rassembler toutes les pièces administratives nécessaires à la réalisation d’une formalité juridique, légale, commerciale, à vérifier leur validité et àréaliser les formalités(dépôt des différents documents juridiques aux greffes des tribunaux de commerce, rédaction et publication des annonces légales dans les journaux habilités si la formalité l’exige, etc.).
Ces spécialistes sont mandatés par des avocats, des notaires, des experts-comptables ou les services juridiques des entreprises pour servir d'interface entre eux et le Tribunal de Commerce et tous les organismes destinataires.
Les formalités étant très chronophages et complexes, le recours à ces experts s'avère essentiel pour éviter de commettre des erreurs, et les allers/retours avec les administrations.
L'arrivée de nouveaux acteurs bouscule ce quasi-monopole...
Avec l'accélération des nouvelles technologies et les possibilités qu'elles offrent, certains de ces acteurs ont voulu simplifier les processus via des solutions numériques. C'est l'avènement des « legal tech », autrement dit des start-ups du droit en ligne, qui proposent aux entreprises et aux particuliers une offre 100 % numérique, avec une utilisation accrue des technologies digitales d'automatisation et de dématérialisation.
Beaucoup de clients se sont vite laissé séduire et, de prime abord, on peut comprendre pourquoi. En effet, ces legal tech présentaient des 'avantages :
- facilité d'utilisation grâce à des outils simples et intuitifs (formulaires, API)
- autonomie et disponibilité : les clients peuvent y avoir accès 24 h/24
- prix très concurrentiels (peu de coûts de fonctionnement)
Les legal tech ont donc pris pas mal de parts de marché aux acteurs traditionnels avec ces outils digitaux innovants.
Mais ces derniers ont compris aujourd'hui comment intégrer certaines innovations technologiques à leur offre et réaffirmer que rien ne peut remplacer l'humain pour traiter les dossiers à complexité variable. En d'autres termes, conjuguer le meilleur des deux « mondes ».
… mais permet in fine aux acteurs traditionnels de reprendre la main !
Car, si les legal tech sont pratiques pour des demandes très simples - quand tout se passe bien -, le tout digital marque le pas dès lors que le client a besoin d'un interlocuteur pour l'accompagner et contourner les difficultés de procédures le plus souvent complexes. Ce « SAV » n'est pas du tout prévu par les legal tech ou alors de manière très basique.
En effet, il y a la règle (norme) et la pratique acquise au fil des années... De même, si le dossier est rejeté par les institutions, on ne peut faire l'économie de l'intervention humaine. Les legal tech gèrent le volume, pas le sur-mesure.
On observe donc un retour des clients vers les acteurs traditionnels qui, entre-temps, ont su innover intelligemment.
Les acteurs traditionnels comme Les Échos Le Parisien Services, ont ainsi mis en place des outils pour permettre aux clients qui le souhaitent de gagner en autonomie, avec une plateforme de dépôt et de consultation des dossiers accessible 24 h/24. Mais avec la différence notable que ces dossiers sont étudiés par une personne dédiée, compétente, qui s’assure en amont que le dossier déposé comporte toutes les pièces et vérifie leur validité.
Il en va de même pour la plateforme des annonces légales : le service a mis en place un outil automatisé de détection des annonces pour accélérer l’obtention de l’attestation, simplifiant ainsi le processus. Mais là encore, cet outil a été conçu grâce à la connaissance métier des professionnels reconnus des annonces légales. Et, parallèlement, fort de son expertise sur le sujet, le service propose également une aide à la rédaction qui fait toute la différence.
Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect personnel dans cette relation professionnelle qui s’étend parfois sur plus de vingt ans. La confiance, la finesse d'analyse, le savoir-faire et même la psychologie - en un mot l'humain - ne peuvent être remplacés.
Savoir mettre le digital au service de l'humain et l'intégrer intelligemment dans un pôle historique qui a fait ses preuves, permet à des services comme celui de Les Échos Le Parisien Services de tirer son épingle du jeu et de réaffirmer plus que jamais sa pertinence sur le marché.
Pour en savoir plus sur Les Échos Le Parisien Services, c'est par ici !
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