
La vitesse excessive ou inadaptée est présente dans un accident sur trois en 2015. L’immense majorité de ces drames est liée à un relâchement des comportements.
Une tendance confirmée par l’Observatoire des vitesses qui relève une augmentation de la vitesse moyenne de 4 km/h sur les autoroutes limitées à 130 km/h (et de 2 km/h sur celles à 110), sanctionnée par une augmentation de 23,1% de la mortalité sur autoroute.
Aux premiers jours des grands départs de l’été, la Sécurité routière part en campagne pour montrer toute l’absurdité d’un excès de vitesse : pour un gain de temps dérisoire (7 minutes pour un Paris-Lille en roulant 10 km/h plus vite que la vitesse limite), les conséquences peuvent être effroyablement disproportionnées : perte d’un être cher, blessures et handicaps, vies brisées, familles anéanties… Car plus on roule vite, plus la distance d’arrêt est grande, plus le choc est violent en cas d’accident et plus les conséquences sont irréversibles.
Cette nouvelle action de sensibilisation s’articule autour d’un nouveau film, « l’Autoroute du soleil », diffusé dès le 6 juillet à la télévision et sur les réseaux sociaux, de deux spots radios et de témoignages de victimes d’un accident lié à la vitesse.
Avant de partir en vacances, Henri avait tout prévu : une voiture fraichement révisée, l’itinéraire le plus court et la bonne heure de départ pour arriver « avant la nuit ». Mais des ralentissements imprévus ont fait chuter sa moyenne. Alors, au sortir d’un bouchon, pour tenter de récupérer les minutes perdues, Henri accélère jusqu’à 150 km/h. Au détour d’un virage, c’est la collision avec une voiture à l’arrêt dans un bouchon et des familles anéanties.
La chose signe son troisième film « Onde de choc » réalisé par Bruno Aveillan pour la Sécurité routière. Comme dans le premier film avec des automobilistes, le second avec des motards, il met en évidence les bouleversements irréversibles engendrés par un accident de la route. Derrière un mort ou un blessé de la route, ce sont des proches, des amis, des collègues dévastés pour la vie.
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