
Chaque époque a ses tendances, ses envies, ses paradoxes. Trouver un nom de marque n'est pas la même chose en 2019 que cinquante ans plus tôt. Explications en quelques lignes.
Par Cyril Gaillard, Directeur de Bénéfik
C'était mieux avant
Si ce n'est pas vrai dans tous les domaines et si l'on considère la création de nom sous l'angle de la facilité, il est clair que trouver un nom était plus simple avant qu'aujourd'hui. Tout d'abord parce que le juridique, fait que le nom soit disponible, est plus délicat aujourd'hui avec plus de 250 marques déposées chaque jour en France et plusieurs milliers dans le monde.
Naming Digital, des contraintes à prendre en compte
Ensuite parce qu'un nom aujourd'hui doit répondre à des contraintes qui n'existaient pas, parmi elles : le digital. Au-delà de l’aspect purement juridique auquel le nom doit bien entendu répondre, il faut également qu’il puisse être disponible dans une extension de domaine pour lui créer sa vitrine Web. Il faut par ailleurs qu’il ne renvoie vers rien de négatif sur les différents moteurs. Les multiples réseaux sociaux ont eux aussi une importance grandissante.
Naming International, dépasser la barrière culturelle
Autre facteur : le développement des sociétés, même jeunes, à l’international. Avant il était rare de voir des sociétés se créées tout de suite dans plusieurs pays simultanément. Avec l’apport de la finance, aujourd’hui la moindre start-up peut espérer trouver les fonds pour le faire. Se pose donc la question de son nom ou de celui de son produit pour qu’il n’évoque rien de négatif dans une culture ou dans une autre.
Naming Tendance, l’anglais au premier rang
Résultat des courses : la tendance est aux noms qui ne veulent rien dire en eux-mêmes et que les sociétés utiliseront comme l’enfant joue avec de la pâte à modeler. Des noms en général inspirés de l’anglais par ce que l’on pense, à tort selon nous, qu’international veut forcément dire langue anglaise quand de l’autre côté les anglo-saxons ne se posent pas la question de savoir si Madame Michu comprend le mot Apple ou quand les Coréens ne s’embarrassent pas de traduire Samsung.
La combinaison de ces différents facteurs font qu'aujourd'hui la création de nom est devenu un enjeu majeur dans la grande bataille de de la propriété intellectuelle. Et il y a fort à parier que les choses ne seront pas plus simples en 2020.
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