
On le sait, la génération des 18-25 est hyper connectée. Smartphones, ordinateurs, tablettes… tous les supports y passent. Pour autant, est-il possible de capter l’attention de la GenZ lorsqu’on représente un acteur aussi sérieux et complexe qu’un établissement bancaire ? Éléments de réponse.
La GenZ est née avec Internet. Elle en connaît donc les rouages et semble mieux armée que la GenY. Rassemblant près de 30% de la population mondiale, 24% de la population de l’Union Européenne et 21% de la population française, cette génération a surpassé numériquement les baby-boomers aux Etats-Unis. D’ici 2025, les 18-35 ans représenteront 75% de la population active à travers le monde. Et cette génération est plus sensible que les précédentes à la communication via les médias visuels.
Afin de ne pas se laisser distancer par ladite cible, les marques et entreprises ont sans cesse besoin de trouver de nouvelles façons de communiquer. Il faut s’adapter aux usages en matière de consommation de l'information en ligne. Réseau social hyper addictif (TikTok), carrousel de photos (Instagram) vidéo fouillée et travaillée (Youtube)... tout doit aller vite et être rapidement compris pour toucher son auditoire.
La GenZ : consciente et dissipée à la fois, vraiment ?
Or, cette constatation ne concerne que le divertissement. Car cette assimilation ultra-rapide des informations semble beaucoup plus difficile lorsqu’on touche à des domaines bien plus sérieux, qui nécessitent un temps de réflexion plus important. En clair, se mettre à la gestion de son budget, par exemple, cela peut en décourager certains, comme tend à le démontrer une étude du cabinet Deloitte.
Difficile, donc, de se mettre à gérer ses impôts, ses factures d’électricité, ses contrats d’assurance … ou de rentrer en contact avec sa banque. Comment faire, dès lors, en tant qu’établissement bancaire, pour toucher cette cible dispersée ? Il y a encore quelques années, le Crédit Mutuel misait par exemple sur le soutien à des festivals de musique français pour attirer une clientèle plus jeune.
Aujourd’hui, certaines banques en ligne ont su capter la cible en simplifiant les offres et les services sur une application particulièrement intuitive et réceptive. Contenu sponsorisé sous forme de micro-vidéos à la Konbini, pubs au langage ciblé, comparatifs extérieurs sur YouTube, offres promotionnelles en lien avec des loisirs qu’elle apprécie… Et ça marche.
Fortuneo : le didacticiel bancaire à portée de main
Parmi les acteurs de ce secteur en plein développement, Fortuneo a pris le parti de développer des outils fluides et de proposer des solutions ad hoc. Paiement sécurisé sur internet grâce à des cartes virtuelles, augmentation des plafonds en temps réel (sous réserve d'acceptation de la demande), à tout moment, depuis l’application mobile ou le site internet, possibilité d’effectuer des virements instantanés gratuitement, en moins de 10 secondes, ajout de comptes externes dans l’application : tout est fait pour que la gestion de son compte bancaire s’adapte rapidement à l’évolution d’une clientèle essentiellement jeune qui rentre sur le marché du travail.
Ces caractéristiques se retrouvent pour la plupart des banques en ligne, dont le service client s’est considérablement amélioré face aux banques physiques. Prises de contact régulières, suivi ciblé et offres promotionnelles avantageuses sont des données que Fortuneo allie à des offres bancaires parmi les moins onéreuses du marché :
“Nos nouveaux clients sont plus jeunes. Ils ont 34 ans en moyenne, soit 10 ans plus jeune que notre portefeuille clients. Ils sont de plus en plus engagés. Ils utilisent majoritairement Fortuneo comme leur banque principale à travers la domiciliation et la constitution de patrimoine” selon Grégory Guermonprez, directeur de Fortuneo.
Le passage à l’étape supérieure dans cette stratégie de communication passera sans doute par un usage accru des nouveaux réseaux sociaux comme TikTok, avant peut-être de plonger dans le métavers… sous peine de passer pour une banque de “boomers”.
Participer à la conversation