
Pourquoi utiliser une Black Magic, une Red Epic, un Sony Alpha 7 plutôt qu’un smartphone ? L’important est d’avoir bien en tête le support auquel le film se destine. C’est lui qui déterminera la caméra à utiliser. Quelques étapes à respecter avant de faire son choix.
Étape 1 : Définir un budget global
Un client peut choisir d’utiliser un smartphone pour se filmer avec ses collaborateurs à l’autre bout de la planète sans pour autant dépêcher une équipe de tournage sur place. En effet, cette option viendrait exploser la facture du film ainsi que son empreinte carbone.
On reprochait la qualité des images des smartphones il y a encore 5 ans, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. À tel point que des réalisateurs comme Michel Gondry ou Gus Van Sant ont réalisé des films entièrement tournés au smartphone. Mais ne vous y trompez-pas, il y a des centaines d’heures de travail en post-production pour donner aux images filmées une esthétique de cinéma.
Étape 2 : S’assurer de la qualité du rendu
Une autre approche pour filmer au smartphone est justement de jouer sur le rendu très reconnaissable d’une vidéo smartphone amateur. Les premiers à avoir vraiment joué sur l’esthétique « vidéo amateur » sont les réalisateurs de « Blair Witch Project ». Le film se passe dans la forêt en caméra subjective. Le réalisateur a utilisé de petites caméras légères DVcam qui restituaient la position subjective d’un groupe dans la forêt : l’image visuellement s’en ressent avec cette impression d'amateurisme qui vient soutenir, renforcer et accentuer le propos du film. Par la suite, on a vu cela en entreprise ou en pub.
Étape 3 : Choisir le bon format
Quel type d’image et de créa globale serviront le mieux mon propos ? Le format vertical, par exemple, n’aurait sans doute pas eu le même impact sans le smartphone. Quand le premier utilisateur de smartphone a filmé en vertical, on a considéré qu’il avait fait une erreur, en réalité aujourd’hui on voit ce format se propager partout.
Cela pousse à réfléchir l’image différemment. C’est ouvrir des portes créatives, fournir à nos clients davantage d’intelligence, une rhétorique de l’image encore plus profonde et aboutie.
Et puis dans le processus de création, c’est agréable de faire face à la contrainte !
Étape 4 : Libérer la créativité
Autre phénomène à prendre en compte pour une diffusion sur les réseaux sociaux : le live streaming taillé sur mesure pour les smartphones. On peut espérer voir le smartphone au cœur d’événements allant de 10 à 15 appareils, ces derniers coûtant moins cher à l’achat ou à la location que des caméras professionnelles. De plus, avec les évolutions technologiques, on peut s’attendre à ce que certains téléphones permettent de travailler en réalité augmentée.
Le smartphone s’adapte aussi au flux rapide : la priorité est donnée au fond au détriment de la forme. Si on veut un film de valeur, pérenne, qui reste dans les mémoires, on va privilégier des caméras qui permettent une image 4K, par exemple.
Alors smartphone VS Caméra Pro ? Tout dépend de la création et du support.
Cette réflexion existera toujours, en réalité ce n’est pas nouveau : à une époque, nous avions la super 8 vs 35 millimètres, ensuite le Beta vs DVcam et aujourd’hui smartphones vs caméras 4K, 6K, 8K.
Ces dualités nous ont fait progresser. Désormais on fait des films de plus en plus étonnants, parce que la technique et la technologie évoluent : plus celles-ci avancent, plus elles nous obligeront à nous adapter et créer des films porteurs de messages.
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