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Des vœux de bonne année qui vous ramènent cent ans en arrière

DDB Paris signe la carte de voeux officielle du Musée de la Grande Guerre et de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux.

Après facebook 1914, qui retraçait en direct, au jour le jour, le quotidien du poilu Léon Vivien, et après deux campagnes de presse/affichage la collaboration entre DDB Paris et le Musée de la Grande Guerre continue en ce début d'année, avec une série de cartes de vœux directement inspirées de 14-18.

Vendues 2€ pièce à la boutique du Musée, ces trois cartes offrent chacune, derrière le caractère désuet du visuel de couverture, un point de vue singulier, voire glaçant, sur la situation de l'époque, exprimé par une phrase au verso.

Ainsi se succèdent, au gré des différentes cartes :

 

« En 1916, vous souhaitiez une bonne année sans savoir si ce ne serait en fait qu'un mois, une semaine, voire la journée »,

 

 « Rarement un "Bonne année" aura semblé plus ironique qu'en 1916 », ou encore

 

« Il y a des années où les vœux de santé-prospérité prennent tout sauf l'aspect d'une formalité ».

 

Ces différentes cartes étaient prévues de longue date et destinées au départ à souligner, une fois de plus, le contraste singulier entre notre époque si clémente et les années de souffrance qu'ont traversées nos aïeux. Mais le 13 novembre dernier, imprévisible et sanglant, aura finalement donné un relief particulier à ces messages. Et l'on peut affirmer qu'en effet, il y a bien des années où les vœux de santé-prospérité prennent tout, sauf l'aspect d'une formalité. En 2016, malheureusement, comme cent ans plus tôt.

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