
Reporters sans frontières (RSF) publie un rapport sur la surveillance et censure en ligne.
Suppression de contenus journalistiques, fermetures de comptes sur les réseaux sociaux, surveillance généralisée des journalistes et blogueurs au nom d’impératifs sécuritaires … Dans son rapport « Censure et surveillance des journalistes : un business sans scrupules » paru à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la cybercensure le 12 mars, RSF explore la soumission voire la collaboration active de certains "géants" du web avec les pires régimes. Le rapport met l’accent sur le commerce douteux mais lucratif de la surveillance et sur les vides juridiques qui mettent en péril nos libertés.
Pour la 3ème année consécutive, Reporters sans frontières poursuit sa lutte contre la cybercensure en débloquant l’accès à 24 sites interdits dans 16 pays « Ennemis d’Internet ». A titre d'exemple, à compter du 10 mars 2017, les internautes turcs pourront accéder librement et gratuitement à https://ozguruz.org, le site du journaliste en exil Can Dundar, censuré en Turquie depuis plusieurs mois.
L'opération #CollateralFreedom permet de contourner la censure technologique grâce à un dispositif original fondé sur la technique du "miroir", consistant à dupliquer les sites censurés et à en héberger des copies sur des serveurs de "géants" du web. Impossible pour les autorités de censurer ces sites sans couper l’accès aux "géants" et créer un véritable « dommage collatéral ».
Téléchargez le rapport : "Censure et surveillance des journalistes : un business sans scrupules"
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