
La jeune marque française, qui fait partie de l'ESS (l'économie sociale et solidaire) et qui a reçu l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale), part en campagne contre les exclusions avec ses cosmétiques naturels.
MapoHème adopte une démarche entrepreneuriale engagée et responsable
Les Français sont de plus en plus conscients des enjeux sanitaires et environnementaux liés aux cosmétiques qu'ils utilisent au quotidien. Aujourd'hui, une personne sur deux déclare avoir acheté des produits cosmétiques et d'hygiène certifiés bio.
Mais parce qu'il ne suffit pas d'acheter des cosmétiques biologiques pour changer le monde et qu'il s'agit désormais d'aller plus loin, en ajoutant une dimension plus « humaine » à la construction d'une société meilleure, MapoHème s'engage à sa mesure face aux défis sociaux et environnementaux.
La jeune marque Made in France s'est donné deux missions principales et a décidé de lutter contre les exclusions avec un projet pilote : sauvegarder la planète en proposant des cosmétiques éco-conçus de A à Z (A comme artisanal... Z comme zéro déchet) et combattre les inégalités en employant des salariés en insertion, en portant une attention particulière aux personnes autistes (TSA).
« Nous croyons fortement dans un monde où un produit peut à la fois aider notre corps par sa grande qualité, préserver notre planète, et participer à une société plus fraternelle », explique Delphine Biette, cofondatrice.
Des produits biodégradables et naturels
Les savons solides sont fabriqués de manière artisanale selon le procédé de saponification à froid permettant de conserver les vertus des matières premières. La marque utilise des huiles et beurres végétaux biologiques permettant la certification Cosmos Organic de tous ses produits. Elle apporte également son soutien aux petits producteurs locaux et utilise des contenants réutilisables et/ou recyclables.
Un projet d'inclusion
L'autisme et le handicap
Selon la marque, environ 700 000 personnes sont autistes en France et seulement 1% d'entre eux travaille (contre 18% en Grande-Bretagne).
Face à ce constat, MapoHème a décidé de s'engager pour leur inclusion dans le monde du travail en confiant la réalisation de tous ses accessoires à deux ateliers locaux (ESAT) qui emploient des personnes en situation de handicap et collabore avec une fondation pour l'insertion professionnelle des personnes autistes dans le milieu ordinaire.
L'insertion des femmes
MapoHème s'est installée au sein d’un quartier prioritaire de la Ville de St Nazaire. Selon un rapport de l'INSEE publié en 2019, les femmes des QPV de la Ville Ouest à St Nazaire « subissent une double inégalité à la fois territoriale et sexuée. Face à l’emploi, elles sont en effet dans une situation moins favorable que les hommes vivant dans les QPV et que les femmes des unités urbaines environnantes. »
La cosmétique est aujourd’hui encore un secteur très féminin. Sans pour autant faire de stéréotypes genrés ni de discrimination à l'embauche, MapoHème est donc susceptible d’attirer davantage de femmes. « Les nombreuses demandes d’embauche déjà reçues sont exclusivement féminines », précise Mélanie Aumon, cofondatrice de la marque. « Nous allons accompagner les salariées recrutées vers l'emploi durable en leur proposant des contrats d'insertion de 2 ans maximum ».
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