Récipients de recomposition hexagonaux

La 1ère société de compostage humain ouvrira ses portes à Seattle en 2021

© Recompose

L’État de Washington a adopté il y a peu un projet de loi qui autorise le compostage humain.

La société « Recompose », basée à Seattle, dans l’État de Washington, profite de cette loi, signée le 21 mai 2019, et ouvrira ses portes en 2021. Elle permettra de composter les restes humains en terreau via un processus appelé « recomposition » ou encore « réduction organique naturelle ».

« Recompose »  s'y consacre depuis une dizaine d'années et a indiqué avoir déjà effectué des tests sur six volontaires pour étudier la décomposition des corps.

Les corps humains transformés en sacs de terreau

Le corps des défunts sera composté dans des « récipients de recomposition » hexagonaux et réutilisables. « Les corps sont recouverts de copeaux de bois et aérés, fournissant un environnement parfait pour les microbes naturels et les bactéries bénéfiques », explique le site Web de Recompose. « En l’espace d’environ 30 jours, le corps est entièrement transformé, créant un sol qui peut ensuite être utilisé pour faire croître une nouvelle vie ».

A l’issue du processus de compostage, les proches des défunts sont encouragés à récupérer le terreau généré pour cultiver leurs espaces verts.

Photo du corps d'un défunt dans un récipient de recomposition

La société indique que chaque personne qui choisit ce processus de réduction organique (moyennant des frais d’environ 5 000 Euros), par rapport aux deux autres options principales, à savoir l’enterrement ou la crémation, permettra d’économiser une tonne métrique de CO2.

En effet, selon les conclusions de « Recompose » le compost humain serait doublement plus écologique : d'une part en constituant un engrais de bonne qualité et sans odeur et d'autre part en permettant de diminuer l'emprunte carbone du défunt.

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