Côte maritime française - Parc des calanques

Onze projets qui visent à réduire l'impact des ancres des navires sur l'environnement

© ISHM

Le mouillage des bateaux constitue une des principales causes de destruction des herbiers de Posidonie. En 2020, un appel à projets a été lancé par les services de l'Etat afin d'agir pour la préservation de ces écosystèmes et du milieu marin.

Les herbiers de Posidonie, une urgence écologique majeure

L'Office français pour la biodiversité (OFB) a dévoilé le 12 mai 2021 les onze lauréats d'un appel à projets lancé en 2020 par les services de l'État, en partenariats avec plusieurs collectivités et établissements publics, en vue de réduire l'impact des ancres des navires de plaisance sur les herbiers de Posidonie. En effet, le mouillage est responsable de dommages importants présente un réel danger pour ces écosystèmes pivots parmi les plus productifs au monde. On déplore 10% de la surface des herbiers perdue en 100 ans et 7 670 hectares identités comme morts rien que le long des côtes françaises.

Le développement de zones de mouillages organisées 

Cet appel à projets s'inscrit plus largement dans le cadre de politiques de préservation du milieu marin. En 2019 est approuvée la stratégie de gestion des mouillages en Méditerranée, identifiant des secteurs prioritaires dans chaque département littoral pour organiser le mouillage de plaisance.

Aujourd'hui, l'ambition est de développer la mise en place de ces zones de mouillages organisées, comprenant des dispositifs d’ancrage écologique, « conciliant à la fois la préservation des herbiers de Posidonie et la plaisance, en tenant compte des enjeux socio-économiques », explique l'OFB.

Parmi les 11 projets retenus, cinq sont localisés en Corse (communes de Rogliano, de Saint-Florent, de Calvi, et de Coti-Chiavari, communauté d'agglomérations du Pays ajaccien) et six en Provence-Alpes-Côte d’Azur (communes de La Ciotat, Six-Fours, Hyères, Théoule-sur-Mer, Antibes, et parc national de Port-Cros) pour un montant global d’environ 2,7 millions d’euros.

commentaires

Participer à la conversation

Laisser un commentaire