
Le Weather Festival fait son comeback du 3 au 5 juin sur le tarmac de l’aéroport du Bourget avec plus d’une centaine d’artistes. Trois jours de musique électronique non stop : cette 4ème édition du festival promet d’être une expérience sonore 100% immersive ! Interview de Tejjy Gauthier, dir com de Supr!ze.
Qu’y a-t-il de nouveau sur ce Weather Summer 2016 ?
Tejjy Gauthier : L’organisation change ! On a monté un week-end de musique électronique quasi non stop puisqu’il y aura seulement six heures de coupure musicale entre le vendredi 20h et le dimanche, minuit. C’est un vrai challenge car ça n’a jamais été fait en France sur un festival. Et pour accompagner cette nouveauté, on a mis en place un camping à cinq minutes du centre du Weather pour permettre aux gens d’aller et venir. Ce sera un nouvel espace de vie comme on en voit sur de nombreux festivals en Europe qui accueillera autour de 1 500 personnes.
Y a t-il des artistes que vous rêviez d’avoir qui sont présents sur cette 4e édition ?
T. G. : Pour la première fois, on a Richie Hawtin, une véritable pointure. C’est lui qui fait le closing du festival, et on retrouve Nina Kraviz qui avait envoûté le Weather 2015. A côté, on a des artistes plus petits mais très pointus car on essaie toujours de mélanger des grosses têtes d’affiches avec des découvertes, comme Egyptian Lover qui jouait dans un groupe de hiphop avec IceT dans les années 80 ! On présente aussi Venetian Snares, un canadien déjanté dans la lignée d’Aphex Twin ou Squarepusher. Parmi les artistes vraiment atypiques, on a aussi Leo Pol, un Français d’à peine 20 ans qui est très talentueux…
A l’international, quel regard est porté sur votre événement ?
T. G. : Cette année, on a vraiment essayé de développer les relations avec les médias internationaux, on attend une trentaine de journalistes étrangers alors que très peu étaient présents l’année passée. Et je pense que le rayonnement de Weather sera plus important, on verra les reports ! On est dans l’attente, mais plutôt très optimistes !
Quelle fréquentation attendez-vous ?
T. G. : Autour de 50000 personnes sur les trois jours, un peu plus que l’année dernière où on a reçu 45000 festivaliers. On espérait 60000 mais avec We Love Green, on va se partager un peu de clientèle…
Combien de scènes ?
T. G. : Cette année, en plus des quatre scènes, Printemps, Eté, Automne et Hiver toujours segmentées par style musical - de minimal house à techno - on rajoute une scène qui sera dédiée à la house. Elle s’appelle Light it up et sera diffusée le vendredi et le samedi sur Nova à partir de minuit.
L'ADN est partenaire de l'événement.
Crédit photo : Jacob Khrist
Participer à la conversation