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La transformation des entreprises n’est pas un processus fini et planifiable

Avec BVA
© Nadine Shaabana via Unsplash

Transformation. Il est impossible de passer à côté de ce terme que l’on retrouve aujourd’hui sur toutes les slides et sur les lèvres de tous les dirigeants et managers. Mais pour impulser le changement, l’entreprise s’y prend-elle correctement ? Éclairage de Dominique Levy-Saragossi, directrice générale adjointe du groupe BVA.

Pour parler de changement dans les entreprises, le terme de « transformation » s’est imposé. Sans doute est-ce une façon de signifier l’ampleur, le caractère radical et accéléré des changements auxquels les organisations doivent désormais faire face. Se transformer, ce n’est pas seulement changer, évoluer, s’adapter, c’est devenir autre chose, devenir autre.

Le choix de ce terme dit donc la nécessité de changer vite et fort. Il induit aussi, trop souvent, l’idée que ce changement est d’abord dicté par des « transformations » majeures et externes à l’entreprise. Ainsi, les « bouleversements », les « révolutions » technologiques, environnementales, sociologiques – toutes choses qui nous dépassent quand elles ne nous submergent pas, nous commanderaient non seulement de passer de notre forme actuelle à une autre mais elles ne nous laisseraient, de surcroit, que peu de latitude quant à la nature de notre transformation.

L’injonction à la transformation est omniprésente, urgente, pressante. Nul ne prétend s’y soustraire. Nul n’en conteste le bien-fondé. Chaque entreprise l’intègre. Chaque plan stratégique s’y réfère. On y retrouve souvent bon nombre de similitudes : mêmes éléments de contexte, même appels à la mobilisation – presque incantatoire, et la même idée d’un processus fini (Combien de plans « 2020 » ? ).

Chez BVA, nous avons, dans l’accompagnement quotidien de nos clients et dans notre propre expérience du développement de notre groupe, acquis un certain nombre de convictions.

La première est la plus évidente : la transformation n’est pas un processus fini et planifiable. C’est un mouvement perpétuel et pourtant souvent frictionnel.

Il s’agit de se rendre mobile. De ne pas se mobiliser autour d’un plan d’action, d’une échéance, d’un résultat, mais au service d’une vision.

Nous croyons ensuite fermement que le plus grand risque encouru par toute entreprise, dans cette démarche est celui de l’uniformisation, de la dilution.

Combien d’entreprises agiles, numériques, respectueuses de l’environnement, client-centric, innovantes ?   Combien d’acteurs de la « mobilité » ou du « bien-être » ? Combien de promesses de « for good » ou de « better life »  ?

Oui, nous devons nous adapter, tous autant que nous sommes, aux évolutions de nos écosystèmes, aux exigences nouvelles de nos clients et de nos collaborateurs. Nous devons aussi, surtout, trouver une façon singulière de le faire.

Et, nous en sommes convaincus, cette singularité ne peut venir que de l’humain. De l’observation des clients, de l’écoute des collaborateurs, bien sûr (c’est de là que vient BVA et nous en savons la richesse) mais aussi de la somme des intelligences, des croyances, des histoires, des désirs, des peurs qui font les entreprises – comme font tout collectif de femmes et d’hommes - et sont les seuls vrais moteurs de la transformation.

Se transformer c’est donc, d’abord, construire, énoncer et assumer une vision différente, authentique parce qu’humaine et donc crédible. 

C’est difficile. Bien plus que de s’inscrire dans les courants forts.

Ce n’est, pour autant, qu’un préalable.

Car il ne s’agit pas de transformer « les gens », ni même « pour les gens » mais bien « par les gens ».

Nous croyons que toute transformation doit aboutir à ce que des comportements changent. Pas seulement des organisations ou des process. Pas seulement des représentations ou des mentalités. Des comportements. Ceux des gens, donc : des consommateurs, des clients, des collaborateurs, des managers, de tous ceux qui font, enfin, l’activité et l’économie d’une entreprise.

La vision donne du sens. Il faut ensuite le rendre tangible, c’est-à-dire faire en sorte que chacun en prenne sa part en adoptant les comportements qui, tout à la fois, transforment réellement l’entreprise et permettent l’adoption vraie, la métabolisation, de la stratégie. La transformation n’est pas seulement un processus mental, elle passe aussi par le corps, les comportements, les gestes. 

Une entreprise qui se transforme est une entreprise qui fait différemment. Qui fait la différence.

 

Faire. Différent.

 

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POUR ALLER PLUS LOIN 

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