Un formateur et ses apprenants

Comment se former efficacement à Power BI et devenir opérationnel en quelques jours seulement

Avec MYPE
© skynesher

Power BI est un instrument du futur. « C’est l’avenir d’Excel », diront certains. « C’est Excel en version Big Data », affirmeront d’autres.

S’affranchir des (vieux) réflexes hérités d’Excel

Power BI s’affirme peu à peu comme le logiciel leader dans le traitement et l’analyse des données. La question de se former à cet outil se pose donc naturellement pour des milliers de salariés, d’entrepreneurs, de demandeurs d’emploi, et d’étudiants.

Une formation va donc être envisagée afin que la personne qui souhaite apprendre sache comment utiliser le logiciel, tout en s’affranchissant des réflexes qu’elle a développé à travers des années d’utilisation d’Excel.

Actuellement, les centres qui accompagnent le plus d’apprenants sur Power BI sont de grands organismes généralistes, et ceux-ci comptent dans leur catalogue des formations à Photoshop, Python, WordPress, et Power BI. Hélas, leur diversification les empêche d’aborder les spécificités de l’outil.

Privilégier l’interaction entre l’apprenant et le formateur

En résumé, les formations sont une succession de présentations PowerPoint, et de découverte pas à pas de chaque fonction, ou chaque formule, de manière séparée, sans avoir une vue d’ensemble.

Mais une approche qui repose d’abord sur la pratique et l’interaction entre le formateur et les apprenants est à privilégier, comme le fait déjà MYPE.

Tout d’abord, les groupes sont limités à quatre participants (sans compter le formateur), avec un niveau relativement homogène. Chacun prend place et accède à un extranet dédié. En début de formation, la partie théorique est abordée. Celle-ci ne tiendra qu’en 1 ou 2 heures.

Mettre en place des cas pratiques

Puis les exercices commencent. Il s’agit en fait d’une série de cas pratiques, chacun ayant son niveau de difficulté, ses objectifs, sa longueur, ses spécificités.

Par exemple, le premier cas est consacré au top 250 des meilleurs films de l’histoire sur le site IMDB (Internet Movie DataBase). Le stagiaire se connectera aux données, les retraitera dans Power Query (qui est l’outil de transformation intégré à Power BI), puis il pourra créer des visualisations simples pour analyser les meilleurs films de l’histoire.

Figure 1: Chaîne YouTube de MYPE

Le deuxième cas, lui, va comparer la capitalisation boursière des GAFA, en allant récupérer les données sources depuis le site de Yahoo Finance. Ces données seront ensuite combinées, modifiées, fusionnées et enfin restituées, avec des visualisations sexy et originales.

Le troisième cas permet au stagiaire d’apprendre la logique temporelle (en anglais : time intelligence), un gros bloc de compétences lorsqu’on apprend l’informatique et l’analyse de datas.

Les cas se succèdent ensuite (il y en a plus d’une dizaine, rien que sur Power BI) jusqu’à la fin. Tous ont été conçus par des ingénieurs, et ont été puisés dans leurs missions de consulting, par exemple chez EY, Total, Civipol, et bien d’autres.

Figure 2: Exercice conçu par MYPE au format vidéo

Ces cas ne sont pas pratiqués « chacun dans son coin ». Bien au contraire ! Pour chaque exercice, le formateur désigne une personne qui présentera son écran et qui donnera ainsi le rythme de l’exercice, pour tous les stagiaires. Les questions diverses des apprenants seront alors traitées au fur et à mesure de l’exercice.

Figure 3: Mission menée par MYPE en Consulting

Par exemple, le stagiaire qui partage son écran comprend qu’à ce stade il doit fractionner une colonne, ou changer d’axe d’analyse sur un visuel. Il posera alors la question « Comment puis-je le faire ? » Et les autres stagiaires chercheront en même temps.

Garder (toujours) un contact actif entre l’apprenant et l’intervenant

Cette méthode pédagogique doit être constitutrice de l’offre de formations. MYPE a d’ailleurs expérimenté d’autres méthodes qui posaient toutes un problème. La plus répandue dans les organismes est celle qui consiste à remettre un support d’exercices et à demander aux stagiaires de le suivre de manière autonome, à leur rythme. La bonne nouvelle, c’est que les rapides n’attendront pas les lents. La mauvaise nouvelle, c’est que l’intervenant perd tout contact avec ses apprenants.

« Nos clients saluent cette approche concrète qui permet d’obtenir un taux d’abandon inférieur à 5%, et nous envoient désormais d’autres équipes à former, à la suite de celles que nous avons déjà fait monter en compétence. Nous souhaitons désormais aller plus loin et développer une telle approche pour d’autres métiers (comptable, contrôleur de gestion, logisticien, actuaire …) et sur d’autres technologies (Power Apps, Power Automate, Excel VBA) », explique Augustin De La Fouchardiere, fondateur de MYPE.

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