
À la suite des premières Assises de la Parité, le 20 juin 2019, KPMG et l’association Women’s Forum France dévoilent une étude au sujet de la féminisation des acteurs de décisions dans les PME petites entreprises. Et les chiffres parlent d'eux-mêmes.
Depuis 2011, la loi Copé-Zimmermann oblige les grandes entreprises à avoir au moins 40% de femmes dans leurs conseils d’administration et de surveillance. Mais la loi ne concerne que les entreprises de plus de 500 salariés qui réalisent au moins 50 millions d’euros de chiffre d’affaires net. Pour les petites et moyennes entreprises, le chemin vers la parité est encore très long. C'est ce que révèle une étude de l’association Women’s Forum France et de KPMG.
22,6% de femmes dans les entreprises de 50 à 250 salariés
KPMG note un retard important de la part des PME et ETI en matière de parité. En effet, le cabinet indique que les entreprises de 50 à 250 salariés ne comptent que 22,6% de femmes. Un pourcentage encore plus bas dans les entreprises de 250 à 500 employés où il est de 21,7%. Les taux sont donc très faibles en comparaison avec les 43,8 % de salariées dans les entreprises de 500 à 2500 employés.
Parmi les secteurs les plus en manque, on retrouve l'industrie et l'informatique. Qu’importe l’envergure de l’entreprise, l'étude note que les sièges au sein des comités exécutif et de direction sont encore trop rarement attribués à des femmes. En moyenne, les femmes ne composent que 20% de l'effectif dans ces comités.
D'après l'étude, 35% des entreprises sondées sont volontaires pour faire progresser l’insertion des femmes aux postes de direction. Mais moins de la moitié déclarent avoir identifié des mesures à prendre pour atteindre cet objectif.
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