
Vous pensez que le print et le social media sont deux mondes complètement séparés ? Vous avez tout faux. En matière de communication éditoriale aussi, le recyclage du papier a du bon.
A l’ère de l’immédiateté, les stratégies de contenus sur les réseaux sociaux sont souvent prisonnières de la dictature du buzz. Pourtant, la diffusion de contenus pensés pour l’écrit – soignés, vérifiés, mis en perspective – peut devenir pour les marques le vecteur d’une communication à haute valeur ajoutée... et distinctive. A conditions de mettre en place une stratégie efficace.
Tirer parti de la diversité des formats
Recycler du print sur les réseaux sociaux, ok. Mais comment capitaliser sur un article de 5000 signes, surtout si le sujet est hyper technique ou spécialisé ? D’abord en jouant sur la force du visuel. Solution possible : le transformer en vidéo, en gif ou même en podcast. Pas de changement sur le fond, mais sur la forme. Pour l’Ordre des Médecins, Citizen Press transformé un article du magazine institutionnel sur le RGPD en une vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux.
Autre possibilité : s’appuyer sur la production réalisée pour le print pour jouer « l’exclusivité » sur les réseaux sociaux. En racontant, par exemple, les coulisses de l’entreprise ou de l’institution. Il y a quelques mois, dans son magazine trimestriel, le Comité de Gestion des Œuvres Sociales des Établissements Hospitaliers Publics (CGOS) a publié un reportage sur les inondations dans l’Aude. Après la parution de l’article, Citizen Press a publié une série photos inédites en story sur son compte Instagram. Objectif : mettre en valeur l’article tout en rentabilisant le travail effectué par les journalistes et par l’agence.
Il y a un mois, des inondations ravageaient le département de l'Aude.
Retrouvez le reportage en images sur notre compte Instagram ? https://t.co/tldpccfqtC#madewithcitizenpress https://t.co/GvV58PrKBb— Agence Citizen Press (@AgenceCitizen) 4 décembre 2018
Miser sur la cohérence visuelle
Bien souvent, une charte graphique se destine en priorité à des documents print - plaquette, brochure, rapport d’activité… Mais rien n'empêche de l'utiliser pour le social media. Pourquoi ne pas s’appuyer sur une charte graphique existante pour proposer à l’annonceurs un « kit » de posts prêts à l’emploi reprenant les mêmes couleurs, typographies et codes que ceux du print : photo, verbatim, chiffre clé, infographie, portrait, etc ? Au-delà des apparences, cette démarche souligne l’intérêt d’une stratégie globale de contenus, avec une cohérence entre tous les médias.
S'inscrire dans un cercle vertueux
Recycler un contenu du print vers le digital n’est pas une fin en soi. Cette démarche doit nourrir un cycle vertueux permettant aux différents médias de se répondre, et de s’enrichir mutuellement. Prenons l’exemple d’une collectivité territoriale, comme la Ville de Nantes, qui publie tous les mois Nantes Passion, un magazine destiné à ses habitants. La sortie du magazine est annoncée sur les réseaux sociaux. Une partie des contenus du print, déjà dans le pipe, sont dévoilés. Dans le même temps, sur ces mêmes réseaux sociaux, les Nantais sont associés à la fabrique de l’information par différents biais : vote sur le choix du contenu d’une rubrique, appel à partager des photos ou documents d’archive, appel à témoigner pour un prochain numéro… Toujours en utilisant le #NantesPassion. Ainsi, au-delà du recyclage proprement dit, le support print sert de levier à une stratégie éditoriale globale et coordonnée.
Trouver le moment idéal
Valoriser une publication sur les réseaux sociaux, c’est d’abord s’inscrire dans sa temporalité. Ces publications et leur sortie sont décidées à l’avance, souvent au moment du comité de rédaction. Dans le cadre de la création d’un média ou d’un support type rapport d’activité, établir un calendrier de diffusion sur les réseaux sociaux est primordial pour gagner en temps, en efficacité et en cohérence. La semaine de parution du support print doit être le temps fort de la communication sur les réseaux sociaux. Ensuite, rappeler son existence jusqu’au numéro suivant.
Mais anticiper n’interdit pas d’être réactif. Ainsi, on restera en veille sur l’actualité, pour être capable de mettre en avant les publications en dehors du calendrier éditorial prédéfini… Comme des « publications bonus ». Par exemple, à l’occasion de la sortie des résultats du baromètre Epiceum - Harris Interactive France sur la bonne santé de la communication locale, Citizen Press a publié un post sur Twitter avec les Unes des magazines papiers de ses clients qui sont des collectivités.
#communicationpublique : Les magazines papiers ? des collectivités restent le principal vecteur d'information locale selon le baromètre 2018 @Epiceum @harrisint_fr
? https://t.co/u9xm3zPunQ#compublique #medias #servicespublicslocaux— Agence Citizen Press (@AgenceCitizen) 22 novembre 2018
Dans le même esprit, Citizen Press a rebondi sur la remise du Prix Femina 2018 à Philippe Lançon pour renvoyer sur le magazine de la Fédération Hospitalière de France. Une interview avait été consacrée à l’auteur du Lambeau quelques semaines plus tôt.
Philippe Lançon décroche le prix #Femina ? ? pour "Le Lambeau" ?. Retrouvez son interview #madewithCitizenPress dans le magazine de @laFHF ? https://t.co/OtGPAASU12
cc @philancon #PrixFemina pic.twitter.com/87e93GggjW— Agence Citizen Press (@AgenceCitizen) 5 novembre 2018
Et surtout, ne pas oublier les fondamentaux
Comme pour n’importe quel contenu posté sur les réseaux sociaux, on n'oublie pas les bonnes pratiques. On applique les fondamentaux qui permettent de gagner en visibilité et de créer de l’engagement : toujours taguer les personnes, les contributeurs ou les organisations citées dans les posts.
Pour l'UNICEF, le dessinateur Clod avait illustré la brochure « Mon engagement solidaire ». S'appuyer sur sa communauté particulièrement active sur les réseaux permet d'augmenter la visibilité de la publication. Toujours en mettant en valeur le contenu papier.
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Article pertinent Léon mon point de vue.