Engagement des entreprises : quelles priorités pour la communication en 2023 ?

Engagement des entreprises : quelles priorités pour la communication en 2023 ?

© SolStock

Au vu du contexte de sinistrose de ce début d'année, il n’est pas évident de prendre la parole. Pour autant, les communicants doivent plus que jamais communiquer même s’il est complexe de savoir comment et de prioriser.

Lorsque les équipes de WAT convoquent leurs clients à une matinée pour leur présenter les résultats du dernier baromètre "Trust in Progress", ils réfléchissent surtout à l'adapter à leurs besoins en les traduisant en enjeux et actions. L'agence entend positiver, même en temps de crise, et aider les entreprises à trouver les bonnes solutions. C'est en tout cas ce que nous ont confié Fanny Caumont, Directrice Générale de l’agence WAT et Arnaud Zegierman, Directeur Associé de l'institut Viavoice, dans une interview croisée.

Vous nous dites que « 2023 commence comme s’est terminé 2022 ». Quel est le climat actuel ?

Fanny Caumont : On le sait et on le vit : nous sommes dans un contexte de crises multiples, à la fois économique, sociale et sociétale. Nous sommes allés nous coucher au soir du 31 décembre après une coupe du monde au Qatar qui avait fait beaucoup parler, des fêtes de fin d’année placées sous le signe de la récession et des grèves annoncées dès la rentrée. Nous nous sommes réveillés en 2023 au rythme de la réformes des retraites, d’une COP 28 à Dubaï, des vœux d’un Président « surpris » de la rapidité des conséquences du réchauffement climatique, et d’une baisse du pouvoir d’achat qui n’en finit plus. C’est donc bien au regard de ce contexte que les besoins de nos clients évoluent rapidement. On le sait, la feuille de route des entreprises, et par ricochet celle de ses communicants, est déjà bien remplie pour 2023. Le mot d’ordre sera donc la priorisation.

Dans cette période de transition, les entreprises ont-elles un plus grand rôle à jouer et doivent-elles être encore plus à l'écoute de leurs publics ?

FC : Absolument et il y a d’ailleurs beaucoup de nuances à apporter. C’est ce qui est ressorti du baromètre que nous avons lancé en partenariat avec Viavoice : « Trust in Progress».

Arnaud Zegierman : Effectivement, pour nous tout reste à construire et on ne peut pas dire que LES Français sont mécontents. Il y a bien sûr du mécontentement et il faut l’écouter, mais il y a aussi tout un « ventre mou » qui n’a pas d’avis tranché sur l’actualité, soit par méconnaissance soit par manque de considération. Quand notre étude montre que les jeunes (moins de 25 ans) sont au global les plus satisfaits des actions mises en place par les entreprises, c’est pour nous un chiffre très positif.

Et sur cette étude, quels sont les chiffres qui vous ont étonnés ? Ou au contraire les tendances qui se sont confirmées ?

AZ : • 35% des Français citent la création d’emploi comme première attente vis-à vis des entreprises : nos inquiétudes en tant que salariés demeurent plus fortes que nos inquiétudes en tant que citoyens

• 45% des Français insatisfaits des dispositifs d’information mis en place par les entreprises : on attend de l’information, de la pédagogie

• 45% des 18-24 ans ont confiance en la capacité des entreprises à faire évoluer la société ou les mentalités : l’entreprise semble donc avoir une aura importante sur les enjeux sociaux et sociétaux, au-delà de l’aspect économique.

Et ce serait quoi alors ces priorités pour la communication en 2023 ?

FC : Alors, nous n’allons malheureusement pas pouvoir répondre à cette question en quelques mots et pour en savoir plus nous vous invitons à participer à notre événement du 9 février !

Nous vous y dévoilerons bien sûr les grands enseignements de la première édition de notre baromètre "Trust in Progress." Mais nous vous partagerons également les nouveaux leviers de communication qui nous permettront, dès 2023, d'informer, de rassurer et d'engager les Français et ce, comme l'expliquait Arnaud, quel que soit leur profil et leur niveau de maturité sur les grands enjeux socio-économiques.

Anaïs Farrugia

Après un master de droit et management de la culture et des médias, Anaïs intègre la rédaction de L’ADN pour un stage de 6 mois. Elle passera ensuite par le monde des agences, notamment en tant que consultante éditoriale chez Brainsonic. Elle réintègre L’ADN en 2019 au poste de Journaliste.
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