femme qui lit un ouvrage avec un ordinateur sur son bureau

Papier ou numérique : le vrai du faux sur leur impact écologique

Avec Easycom
© Mina Rad

Dans un contexte où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’ampleur, nous serions tentés de favoriser le numérique plutôt que les supports papier. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Nous vous invitons à une réflexion approfondie sur cette problématique centrale : le numérique est-il vraiment LA solution idéale ? Le papier peut-il être éco-responsable ?

L’impact écologique du numérique

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la transition numérique n’est pas dépourvue de conséquences environnementales. 

Premièrement, les centres de données, qui permettent le stockage et le traitement de nos données numériques, sont particulièrement énergivores en ressources non renouvelables et contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. 

Parallèlement, la demande croissante en énergie pour alimenter ces centres de données entraîne une utilisation croissante de combustibles fossiles, accentuant ainsi les émissions de gaz à effet de serre. 

La fabrication des appareils électroniques génère également d’importantes quantités de déchets électroniques et nécessite l’utilisation de ressources naturelles précieuses dont l’extraction intensive entraîne la dégradation des écosystèmes. 

Enfin, le renouvellement fréquent de ces appareils multiplie les déchets électroniques non recyclables. Ces déchets contiennent des substances toxiques qui contaminent les sols et les cours d’eau. 

La pollution numérique en quelques chiffres : 

  • 4 % de l’ensemble des gaz à effet de serre provient du secteur numérique. 
  • La production mondiale de déchets électroniques augmente chaque année de 3 à 4 %, soit 2 millions de tonnes.
  • Si Internet était un pays, il se classerait au 6e rang mondial en termes de consommation d’énergie et au 7erang pour les émissions de CO2.
  • La consommation mondiale de streaming vidéo génère environ 300 millions de tonnes de CO2.
  • L’envoi de 20 emails par jour pendant 1 an génère autant de pollution que 1 000 km en voiture. 
  • Chaque utilisateur français utilise en moyenne entre 11 et 15 appareils, contre 8 dans le reste du monde. 
  • 88 % des Français changent de téléphone portable alors que l’ancien est toujours fonctionnel.

L’impression éco-responsable est-elle possible ?

Il est parfaitement possible d’adopter une approche d’impression éco-responsable, avec différentes méthodes et pratiques visant à minimiser l’impact environnemental.

En premier lieu, utiliser une encre végétale ou à base d’eau, plutôt qu’une encre à solvants, permet de réduire les émissions de composés organiques volatils (COV). 

De plus, les avancées technologiques dans le domaine de l’impression diminuent la consommation d’encre et de papier. 

Par ailleurs, l’impact environnemental de l’impression varie en fonction des quantités imprimées. Il est donc nécessaire de bien cibler ses destinataires pour diminuer les envois inutiles. 

Le choix du papier joue également un rôle crucial dans la démarche éco-responsable. Privilégier du papier certifié et labellisé, ou encore du papier recyclé, sont autant d’alternatives pour contribuer à la préservation des forêts. 

Le print management, qui vise à optimiser la gestion des impressions, ainsi que la numérisation des processus d’impression, permettent de réduire les déchets papier. De plus, les politiques d’entreprise peuvent encourager des pratiques telles que l’impression recto-verso, la promotion des documents électroniques et la mise en place de politiques d’impression respectueuses de l’environnement. 

En fin de vie, le recyclage des équipements utilisés pour l’impression est une mesure importante pour réduire les déchets électroniques. 

Comment limiter la pollution numérique à son échelle ?

À l’échelle individuelle, il est possible de mettre en place des gestes simples permettant de limiter la pollution numérique. En voici quelques-uns :

  • Trier l’ensemble de ses emails pour réduire la quantité de données stockées
  • Ne pas surcharger le cloud de données inutiles ou obsolètes
  • Préférer le stockage local par clé USB ou disque dur externe
  • Limiter le nombre de destinataires de ses mails et réduire le nombre et le poids des pièces jointes
  • Utiliser un moteur de recherche qui compense ses émissions carbone et fermer les onglets inactifs
  • Choisir un hébergeur web éco-responsable
  • Favoriser le Wi-Fi à la place de la 4G
  • Privilégier les appels plutôt que les visioconférences lorsque cela est possible
  • Opter pour des équipements électroniques reconditionnés
  • Déconnecter les appareils la nuit

Pour conclure, il n’est pas question d’opposer le numérique et le papier. Les deux solutions présentent des avantages, mais également leurs propres défis environnementaux. L’idée n’est pas non plus d’être fataliste, car des solutions existent pour réduire leurs impacts environnementaux. Néanmoins, il est indispensable de se renseigner sur celles-ci pour s’engager vers un numérique et une impression plus éco-responsables.


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