
Si, dans un contexte de crises à répétition – sanitaire, internationales, etc – les experts high-tech avaient eu beau jeu d'enterrer la rencontre physique lors de salons au profit de l'avènement du tout digital, on observe aujourd'hui que les acteurs du secteur, eux, ne sont pas du tout prêts à y renoncer.
Alors que, dans deux registres bien différents, le sommet sur l'IA et le salon Wine Paris viennent de refermer leurs portes à Paris, un même constat s'impose : leurs incroyables scores d'affluence. Preuve qu'en 2025, cinq ans après le séisme qu'a représenté le Covid et ses ondes de choc, et contrairement aux prédictions hâtives des technosolutionnistes, la rencontre physique entre professionnels est plus que jamais largement plébiscitée.
Rien ne remplace la rencontre humaine
Selon le dernier baromètre d’activité des salons franciliens, publié par la CCI Paris Île-de-France, les salons professionnels ont retrouvé leur niveau d’attractivité avant Covid. Durant l’année écoulée, les salons professionnels (BtoB) franciliens ont renoué avec des résultats similaires aux années pré-pandémiques. Ils ont accueilli un peu plus de visiteurs et d’entreprises exposantes qu’en 2018 retrouvant ainsi une activité à 99 % équivalente à celle constatée avant la crise sanitaire.
Dans la continuité des résultats encourageants de reprise constatés en 2022 et 2023, le retour à la normale s’est poursuivi en 2024. L’ensemble des salons franciliens a, en effet, connu une activité supérieure à celle de la session précédente (2023 pour les salons annuels ou semestriels et 2022 pour les biennaux), malgré un léger ralentissement sur la seconde partie de l’année. La présence des exposants et la participation des visiteurs ont augmenté de 6,1 % alors que la surface nette occupée par les stands a, quant à elle, progressé de 4,1 %.
Seul petit bémol dans cette étude – si c'en est un – les salons grand public sont encore un peu à la peine et n'ont toujours pas retrouvé leur niveau pré-pandémique. Gageons que ce soit juste un effet retard...
Créer des espaces propices à cette rencontre
Les salons, constituent un moment clé pour un secteur, une filière économique, car ils sont pendant plusieurs jours le théâtre d'une forte effervescence entre les participants, les exposants, des experts, des personnalités, des élus et des visiteurs. Aboutissement d’un long travail pour les organisateurs, ces événements sont aussi essentiels à la vitalité des territoires à travers les retombées économiques directes, indirectes ou induites qu’ils génèrent.
Dans Salons. Rencontres et surprises (Dunod, 2019), en collaboration avec l’Union française des métiers de l’événement (Unimev), le sociologue Bertrand Pulman va plus loin dans les apports d’un salon aux entreprises. Pour lui, ces événements professionnels sont « les agoras de notre temps ». Dès lors, on comprend mieux l'importance accordée aux espaces de rencontre au sein de ces salons et le soin apporté par chaque entreprise/entité participante dans leur construction et leur design.
C'est précisément à cet endroit qu'intervient un professionnel comme Phileog Design, spécialiste de la construction de stands depuis 2002. Comme le résume son PDG Frédéric Lamouline : « Notre métier est de créer des espaces conviviaux pour favoriser la rencontre et le business. C'est un métier de l'humain. Car, en fin de compte, le salon est réellement le seul endroit où les entreprises rencontrent leurs clients. Nous sommes des architectes de l'éphémère ».
Si, contrairement à ce que les professionnels de l’événementiel avaient pu craindre, le présentiel est toujours largement plébiscité lors des salons, Frédéric Lamouline en a conscience, le côté « éphémère » de ces shows et de ses constructions ad hoc pose de plus en plus question. La RSE est devenue un enjeu croissant pour la filière et ses acteurs doivent être aux avant-postes de la réflexion et de l'évolution vers une rencontre plus responsable à tous points de vue pour continuer à exister.
Pour en savoir plus sur Phileog Design, c'est par ici.
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