
La refonte d’un site web constitue toujours une période critique pour l’écosystème digital d’une entreprise. Pourquoi refondre si ce n’est pas pour délivrer la meilleure version possible qui répondra enfin à toutes les attentes ?
Par Alban Renard, Responsable Pôle SEO chez CyberCité
La refonte, un moment crucial, voir même sensible
C’est le moment qui cristallise tous les espoirs d’amélioration. Par conséquent, les niveaux de stress augmentent, le nombre d’intervenants augmente, les améliorations maintes fois reportées deviennent subitement des urgences absolues, les HIPPO (highest paid person's opinion) prévalent de manière exponentielle, et l’impact attendu doit forcément être positif, voire optimal !
Mais la refonte étant une mutation, par essence, elle peut également engendrer une situation moins bonne. Le jour d’après, au moment des bilans, les priorités réelles remontent à la surface, et le compte n’y est souvent pas, et l’on recherche des coupables, des responsables, des raisons.
Alors pourquoi ?
Car noyées dans une masse d’informations et de besoins plus ou moins légitimes, ces priorités auront, à quelques « micro-moments » bien précis, été mises de côté afin de répondre à des compromis, des partis-pris ou même, disons-le franchement, des lubies.
Or, lorsque l’on parle d’un site web, les KPI déterminant la réussite ou non d’un projet sont assez simples et peuvent être chiffrés (à la sortie) : visibilité, audience, performances, ventes, leads… ces données sont indiscutables et apportent la véritable réponse. D’où l’importance de les anticiper autant que possible et d’apporter un œil expert sur l’analyse des risques, du point de vue de l’acquisition d’audience organique.
Toutes les refontes ne se valent pas !
Lorsqu’on évoque le mot refonte, on imagine souvent une remise à zéro de l’existant. Mais le périmètre et l’envergure ne sont pas toujours aussi massifs : une refonte peut concerner un changement d’arborescence, de design, de nom de domaine, d’organisation des contenus, de CMS, de fonctionnalités, et bien entendu tout cela à la fois.
Dans chacun de ces cas de figure, l’expert SEO (Search Engine Optimization) doit s’assurer de la manière dont Google va percevoir le changement : en effet, le moteur a déjà une connaissance généralement exhaustive de votre site, il a indexé les URL et contenus, et crawle régulièrement ses différentes pages. Mais le jour où le nouveau site sort, selon le niveau de changement apporté, Google peut ne plus le reconnaitre, ce qui apportera généralement une confusion dans l’indexation et un très désagréable « effet restart ». Cela peut poser de réels problèmes de visibilité, et ce que le nouveau site soit plus réussit ou non sous d’autres aspects.
Rester en bonne santé avant de vouloir faire de la musculation
Dans une période de hautes attentes, il est donc primordial de savoir garder les pieds sur terre, et d’accepter que lors d’une refonte, le 1er objectif du SEO est de maintenir la performance existante. Il faut s’assurer que le niveau de visibilité soit au moins équivalent à son niveau antérieur, notamment car il est beaucoup plus difficile de récupérer que de maintenir…
Le SEO, l’outsider de la refonte
En 2020, les règles fondamentales du SEO sont basées sur les mêmes principes historiques, constants depuis les débuts du métier : stabilité et fiabilité de l’architecture technique, contenu de qualité ciblé et pertinent dans son adéquation avec le besoin de l’internaute, logique algorithmique de classement de popularité basée sur des probabilités et des glissements sémantiques entre les sites.
Par ailleurs, ces dernières années, Google a très fortement amélioré sa capacité à comprendre et interpréter les différentes intentions de l’internaute au cours de la customer journey. Grâce à l’utilisation du Natural Language Processing (NLP), et des réseaux de neurones de son programme de deep Learning « RankBrain », Google utilise aujourd’hui ses propres KPI pour nourrir la machine, traquer votre activité sur ses résultats et déterminer quels sont les contenus qui répondent le mieux aux requêtes formulées. Ceci lui permet donc de désambiguïser les nouvelles requêtes et de constamment réajuster ses résultats en apprentissage autonome.
Pourtant, dans le cadre d’une refonte, les performances UX sont finalement assez rarement passées au crible des critères de Google, et les analyses SEO sont trop souvent reléguées au second plan. Pourtant, dès le démarrage d’un projet de refonte, de nombreuses analyses (concurrentielles et statistiques) sont nécessaires pour savoir quels sont les types de contenus et de formats de pages à proposer à Google sur chaque ciblage d’audience.
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Retrouvez la suite de cette article dans une prochaine publication : 10 étapes pour planter (royalement) son projet de refonte SEO.
Aujourd'hui, je trouve au contraire que l' UX est quand même bien misen avant par Google tout comme d'autres outils SEO. Dans l'outil d'audit de Google, c'est quand mêmee l'un des 4 chapitres principaux. ET Google de faire des tests A/B, des objectifs et propose plusieurs outils poru améliroer l'UX d'une interface.
S'il est vrai qu'être présent et communiquer sur internet est devenu incontournable pour toute les entreprises. L'activité sur le web est désormais le principal facteur qui détermine la confiance à accorder à notre entreprise. Concernant le SEO, cela veut dire plus de backlinks sur de nouvelles indexations. Sans oublier t une mise en avant d'une Expérience Utilisateur notamment dans sa version Mobile-First.
C'est le contenu de la MaJ Google Mai 2020 expliquez ici : https://animemonweb.com/seo/referencement-naturel-google/