L’influence responsable : faire des réseaux sociaux un levier d’impact positif

L’influence responsable : faire des réseaux sociaux un levier d’impact positif

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Quel est le point commun entre des légumes et des sneakers ? Ils peuvent être à l’origine d’un mouvement social positif. Que l’on soit une marque patrimoniale dans l’alimentation végétale comme Bonduelle, ou un distributeur emblématique de la street-culture comme Foot Locker, les réseaux sociaux peuvent être un formidable levier d’impact positif. À condition bien sûr d’en maîtriser les codes et les outils. Décryptage.

Par Lorène Breton & Nouha Sellam - agence Little Stories

Le point de départ d’un mouvement ? Un besoin social !

Si les marques ont bien saisi la nécessité d’intégrer les réseaux sociaux dans leurs stratégies de communication, initier un mouvement social d'envergure est une tâche ardue. La complexité réside principalement dans l’authenticité, qui doit être au fondement même de la démarche. Créer un mouvement pour la notoriété supposée qui pourrait en découler sera, presque à coup sûr, un échec. Il convient avant toute chose d’identifier la cause sociétale que la marque souhaite (et peut) défendre.

C’est ainsi que Bonduelle part d’un postulat simple : 1 européen sur 3 déclare ne pas consommer de fruits et légumes tous les jours et ce, même s’il a été soumis aux campagnes de santé publique sur l’importance de le faire. Forte de ce constat, l’entreprise décide d’impulser un profond mouvement en faveur de l’alimentation végétale. C’est ainsi que voit le jour une plateforme de contenus pan-européenne pensée comme un média lifestyle, dédiée à la culture végétale et baptisée Légumiz en France, Veggie Passion en Italie, Gemüse4me en Allemagne, Vegetalicioso en Espagne, etc. Sa ligne éditoriale ? Laissez-vous inspirer par l’extraordinaire créativité des légumes ! Ce magazine propose de changer pour un véritable mode de vie végétal, avec des recettes, des conseils pratiques, des contenus pédagogiques, mais aussi des interviews et articles de fond. Ces contenus publiés sur les réseaux sociaux selon différentes rubriques renvoient sur une partie magazine de chaque site web Bonduelle.pays. Un pari gagnant pour Bonduelle puisque ce magazine est aujourd’hui présent dans près de 12 pays et réunit une communauté de près de 885K abonnés dont 144K en France.

Derrière chaque mouvement ? Les bons porte-paroles !

Une fois la raison d’être du mouvement identifiée il est essentiel d’entretenir et de développer sa communauté. Là encore, le maître-mot reste l’authenticité dans le choix hautement stratégique des bons porte-paroles : experts du secteur, représentants d’une cause ou encore influenceurs. C’est avec et par eux que la marque pourra s’approprier les codes des publics qu’elle entend fédérer, condition sine qua non pour les interpeler, les engager et enfin provoquer un changement durable et positif pour la société.

Une parfaite illustration ? Foot Locker qui affirme : « Shoes don’t change the world, you do ». Ainsi, la marque se pense comme un lieu d’expression ouvert et inclusif et n’hésite pas à mettre en avant les voix emblématiques de la Gen Z tout en apportant son soutien à des mouvements tels que Black Lives Matter, LGBTQ+ ou encore Behind her label, et en s’engageant auprès de différentes associations : Red Star Lab, La Maison des Femmes, etc. Des actions qui prennent la forme de cartes blanches données à des talents tels que Karlton Seydi ou encore Monsieur Bonheur. Foot Locker réussit ainsi à transmettre des valeurs fortes et fédérer les bonnes communautés autour de causes et de convictions communes.

L’influence responsable ? C’est possible !

#MeToo, Black Lives Matter, #Fridaysforfuture... La capacité des réseaux sociaux à initier un mouvement et à faire pression n’est plus à prouver ! Si nous pouvons être prompts à pointer du doigt les excès et les dérives, il est crucial de s’intéresser aux changements positifs qui peuvent en découler. Alors à la question : les réseaux sociaux peuvent-ils constituer le point de départ d’un changement positif induit par les marques ? Notre réponse est oui !

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