ET SI LA FRANCE DÉTENAIT LES CLEFS DE L'AVENIR DE LA SIGNATURE NUMÉRIQUE ?

Et si la France détenait les clefs de l'avenir de l'identité numérique ?

Avec DocuSign
© DocuSign

La société leader de la signature numérique a beau être américaine, il n'en demeure pas moins que l'Europe en général et la France en particulier sont de véritables moteurs dans son développement produit et sa croissance. Décryptage.

DocuSign, qui fête cette année ses vingt ans d'existence, affiche une très belle santé. Présent dans 180 pays, avec un million de clients et un milliard d'utilisateurs déclarés, l’éditeur américain a réalisé, sur l’exercice fiscal 2023, un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de dollars, soit une hausse de 19 % par rapport à l'an passé. DocuSign est définitivement associé à la signature électronique, dont il est le leader mondial incontesté. Pour maintenir ce leadership dans un contexte de dématérialisation croissante des échanges et de concurrence exacerbée, l'entreprise doit cependant innover continuellement et accélérer dans la stratégie de diversification de ses activités. 

La vérification d'identité basée sur l'IA, une innovation clef 

DocuSign, a annoncé dernièrement le déploiement de sa nouvelle solution de vérification d'identité, basée sur l'intelligence artificielle (IA) :  la « Liveness Detection for ID Verification ». S'appuyant sur des selfies vidéo en direct, cette fonctionnalité permet de renforcer l'efficacité du processus d'identification, tout en empêchant les tentatives d'usurpation d'identité et de deep-fakes. Par le biais de contrôles biométriques basés sur l’IA, il est maintenant possible pour DocuSign de confirmer que les signataires sont bien ceux qu'ils prétendent être, qu'ils sont physiquement présents lors de la signature et que leurs pièces d'identité sont valides. Développée en collaboration avec Onfido, entreprise anglaise de la vérification d'identité automatisée, cette fonctionnalité s'intègre à la solution de signature électronique de DocuSign, évitant ainsi le recours à plusieurs plateformes.

Une nouveauté bienvenue dans un marché qui repose sur la confiance, mais qui est à la fois en proie aux inquiétudes liées aux fraudes technologiques et aux exigences toujours plus grandes des individus en termes de dématérialisation des processus et de rapidité des échanges. C'est d'ailleurs ce que tendait à démontrer la dernière étude maison menée par DocuSign et que L'ADN analysait ICI. Il en ressort ainsi par exemple que 29 % des cadres français souhaitant quitter leur emploi dans les douze prochains mois, le font par manque d'avancées technologiques dans leur entreprise. Un enjeu crucial, donc.

D'ailleurs, en parallèle, DocuSign continue d'exploiter l'IA pour améliorer l'ensemble de son offre. L'entreprise a récemment lancé « Agreement Summarization », une fonctionnalité qui facilite la révision des documents en utilisant l'IA pour souligner les éléments clés d'un accord.

La France tire son épingle du jeu

Comme le rappelle Allan Thygesen, CEO de DocuSign : « notre mantra c'est "smarter, easier, truster" ».

Pour ce faire, il mise sur l'Europe et en particulier sur la France pour rester à la pointe de la transformation numérique et conserver son leadership. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard s'il a choisi l'Europe pour lancer la « Liveness Detection for ID Verification » avant les États-Unis et le reste du monde. En effet, les exigences réglementaires et sécuritaires européennes sont bien plus élevées qu'ailleurs et sont un bon live test avant une expansion sur le reste des marchés.

Allan Thygesen ajoute : « Sachez que la France est en fait assez avancée en termes de maturité numérique. Je pense que le gouvernement s'est montré très avant-gardiste dans des domaines tels que la cybersécurité. Je dirais par rapport au reste du continent, voire aux autres grands pays du Commonwealth. Ce n'est pas pour rien que nous avons investi dans une équipe d'ingénierie ici. Il y a beaucoup d'expertise et un marché très à l'écoute ».

Sans surprise donc, avec 160 collaborateurs, la filiale française est l'une des plus importantes du groupe. Paris héberge même le premier pôle de R&D européen et drive justement l'activité de gestion des identités. DocuSign France a obtenu la certification et la qualification ANSSI et fait partie de la liste des Prestataires de Services de Confiance (PSCE).

Quant aux perspectives d'avenir, le dernier mot revient encore au CEO :

« Je pense que nous n'en sommes encore qu'au début de l'utilisation par les entreprises d'accords électroniques dans tous leurs flux de travail. Nombre d'entre elles peuvent commencer par laisser leurs commerciaux envoyer des contrats avec une signature électronique, mais elles ne font rien au sujet de leurs documents internes ou de la manière dont elles traitent avec leurs fournisseurs. C'est donc une opportunité. Mais il s'agit souvent de décisions distinctes. Je pense donc que c'est important de continuer à développer nos solutions pour répondre à toutes les exigences réglementaires et business sur tous les marchés ».

C’est d'ailleurs dans l’optique de continuer le déploiement de sa stratégie omnicanale pour accélérer la finalisation des accords et avec l’ambition d’offrir aux signataires la possibilité de communiquer par leurs moyens préférés que DocuSign a intégré récemment sa solution de signature électronique à la populaire plateforme de messagerie instantanée, WhatsApp. Toucher les signataires là où ils se trouvent, mais aussi améliorer l’expérience utilisateur, le défi est relevé.

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