
« Un petit coup de recharge électrique ? » est-il le nouveau « un p’tit café » ? Starbucks se lance dans le « refill », la borne de recharge de véhicules électriques.
26 millions, c’est le nombre de véhicules électriques qui devraient circuler aux États-Unis d’ici 2030, estime une étude du ICCT (une ONG qui promeut les moyens de transport propres). En France, lors de la présentation du plan France 2030, le président Emmanuel Macron avait annoncé vouloir porter le nombre de véhicules électriques et hybrides à 2 millions. Aux États-Unis, comme en France, nous aurons donc besoin de bornes de recharge pour ces flottes de voitures. La solution, Starbucks pense l’avoir.
Le retailer américain se lance cette année en partenariat avec Volvo et le réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques ChargePoint. L’enseigne s’est ainsi engagée dans un programme pilote d’un an. Sur la (longue) route reliant la ville de Seattle dans l’État de Washington à la ville de Denver dans le Colorado, tous les Starbucks possédant un parking seront dotés de bornes de recharge. Au total 15 stations avec 4 bornes seront déployées sur une route d’environ 2200 kilomètres. « C’est un désert de bornes », explique au média FastCompany Michael Kobori, le patron RSE de la marque.
L’idée n’est pas mauvaise : en effet, contrairement aux véhicules thermiques, les voitures électriques ne peuvent se recharger en deux minutes à la pompe. Elles nécessitent un temps de charge d’au moins une demie-heure. Volvo déclare ainsi que branchées à la borne, les batteries peuvent passer de 20 % de charge à 90 % en 40 minutes. « Si vous êtes en voyage, vous pourriez vous arrêter au Starbucks pour y prendre un café ou un petit déjeuner. Pendant ce temps, votre voiture sera en train de charger ». L’histoire ne dit pas si le service sera ouvert aux non-clients. En tout cas, Starbucks compte étendre l’initiative sur le territoire américain plus largement si les conducteurs s’en emparent dans la zone test. Aux États-Unis, Starbucks possède 15 000 échoppes. L'avenir nous dira si on entendra à l'avenir davantage : « Un café ou une recharge ? »
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