
Pour sa pré-collection printemps-été 2017, Chanel provoque la polémique avec ses accessoires vendus à prix d'or.
L’été arrive à grands pas, et vous n’avez toujours pas acheté vos accessoires pour la plage ? Pas de panique, Chanel a pensé à vous.
Pour sa pré-collection printemps-été 2017, la marque de luxe propose à la vente une paire de raquettes de plage en bois, résine et caoutchouc à 3 170 €. Soit l’équivalent, en moyenne, de 634 kebabs. Pour les aficionados de tennis, de vrai, Chanel met en vente une raquette à 1 450 € (il faudra en compter 370 € de plus si vous souhaitez jouer avec des balles). Quant au paddle board, le prix n’est révélé que sur demande du client et on n’ose imaginer le montant qu’il faudra débourser pour barboter dans l’eau.
Egalement mis en vente : ce magnifique boomerang en bois et en résine dont le prix s’élève à 1 260 € (l’équivalent de 1 448 baguettes de pain). Des internautes ont dénoncé l’appropriation de la culture aborigène que représente ce produit, après que l’artiste américain Jeffree Star a posté une photo du joujou sur Twitter.
Having so much fun with my new @Chanel boomerang ? ? pic.twitter.com/8w6jGPIuYU
— Jeffree Star (@JeffreeStar) 15 mai 2017
@JeffreeStar @CHANEL How much of the proceeds go to Indigenous Australians?
— Mat Shatinhiz-At (@LostMyFuckinHat) 16 mai 2017
Cela n’est pas la première fois que Chanel crée la polémique. Déjà en 2014, un sac à dos « graffiti » était proposé à 2 500 euros. Une broutille face au sac Balenciaga vendu à 1 695 €.
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