
L’agence BETC, associée une nouvelle fois à Addict Aide, a imaginé et mis en place un escape game et un jeu vidéo sous forme de point’n’clic pour sensibiliser aux ravages de l’alcoolisme.
En moins d’un mois, près de 7000 joueurs ont visité – physiquement ou virtuellement – l’appartement de Laurence. Mais aucun d’entre eux n’a réussi à percer son véritable secret.
Non, Laurence n’est ni une meurtrière, ni un agent du KGB, ni un vampire. Parce que Laurence n’est pas un personnage de fiction. La vérité est tout autre et encore plus glaçante. En 2009, Laurence Cottet est une femme aisée, qui mène une brillante carrière dans un grand groupe.
Mais Laurence est alcoolique.
Et tous les signes présents dans son ancien appartement le démontrent. Les traces de lutte ? Les conséquences d’un laisser-aller global : meubles cassés non remplacés, tache de vin sur le tapis jamais nettoyé... La brosse à dents ? Un témoin de la dégradation physique due à une consommation d’alcool à haute dose : les gencives qui saignent sont un des premiers symptômes d’une atteinte grave du foie. Les grains de café ? Croqués à pleines dents, ils se révèlent une excellente tactique pour dissimuler une haleine chargée.
En 2016, l’opération « Louise Delage : like my addiction » avait fait connaître la plateforme addictaide.fr, un portail Internet créé par le Fonds Actions Addictions, qui centralise tous les moyens de se faire aider sur les addictions. Une nouvelle fois, AddictAide, son agence BETC et le studio de production FrancineFramboise s’attaquent au tabou de l’alcoolisme au féminin, en démontrant via une expérience immersive et inédite qu’il est facile de passer à côté de l’addiction d’un proche.
Contrairement à Louise, créée de toutes pièces pour mettre en lumière un alcoolisme mondain si photogénique, Laurence est tout ce qu’il y a de plus réelle. Elle nous fait cette fois découvrir l’envers du décor : la réalité de son quotidien de femme alcoolique chronique, matérialisée dans son ancien appartement, minutieusement reconstitué grâce à ses nombreux témoignages et au prêt de son mobilier et de ses vêtements d’époque.
Aujourd’hui, Laurence s’en est sortie et, aux côtés des concepteurs d’Addict-Aide.fr, elle livre à tous un formidable message d’espoir : l’alcoolisme n’est ni un vice, ni une fatalité, c’est une pathologie qui se soigne, pour peu que l’on accepte de se faire aider.

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