
Contre le flot croissant de xénophobie, Grey London met le nom de ses fondateurs juifs au-dessus de la porte et lance un plan en 5 points qui prônent la diversité.
Lawrence Valenstein et Arthur Fatt ont créé leur agence en 1917, à New York. A l’époque, la ville est en plein essor, mais l’antisémitisme est omniprésent. Aussi, plutôt que d’utiliser leur nom de famille comme raison sociale, ils créent Grey, en référence à la couleur du papier peint.
Aujourd'hui, Grey est l'un des plus grands réseaux de publicité au monde, avec 10 000 employés dans 96 pays, de tous les sexes, d’origines, de religion et de sexualité diverses. En même temps, le Royaume-Uni, voit pointer l’article 50, celui qui va régir son divorce avec l’Union européenne après plus de 40 ans d’union. « Mais la xénophobie soulève une fois de plus sa laide tête, avec l'isolationnisme politique. », précise le communiqué de presse de l’agence qui a, par conséquent, décidé de réaffirmer son engagement pour la diversité et la tolérance. Grey London s’appellera désormais Valenstein & Fatt, du nom de ses fondateurs. Cette annonce s’accompagne de cinq engagements clefs :
La publication de leurs données sur la diversité. Il s’agit d’une nouvelle étude menée par l’agence, en collaboration avec l'Office national des statistiques (ONS). Elle porte sur les racines, l'identité, l'éducation et le mode de vie.
Le lancement d’un groupe de travail intersectoriel pour identifier les obstacles au recrutement et au maintien en poste des talents parmi les minorités ethniques.
Le lancement de la Bourse Valenstein & Fatt qui permettra de payer un an de loyer à deux jeunes, en poste chez Grey, et issus de minorités ethniques et défavorisés.
Inspirer la prochaine génération, en travaillant avec 100 écoles primaires et secondaires pour inciter les étudiants à une carrière dans les industries créatives.
Développer la diversification au sein de l’agence et organiser des ateliers de mentorat communautaire ouverts à tous les employés de l’agence qui souhaitent participer.
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