
Alors qu’encore beaucoup de personnes perçoivent le Black Friday comme une opportunité, le Collectif Green Friday revient cette année, plus motivé que jamais, avec la ferme intention de crever le mythe : NON, le Black Friday n’est pas une bonne affaire !
« La bonne affaire est faite par ceux qui fabriquent et vendent des produits de mauvaise qualité dans des conditions sociales et environnementales douteuses, au détriment des consommateurs. » Loin de vouloir culpabiliser ces derniers, le Collectif prépare une campagne pour proposer aux citoyens des alternatives responsables, espérant ainsi contribuer au changement des mentalités et des actions de chacun.
Dénoncer les pratiques abusives des marques
Déterminé, le collectif entend également profiter de la période pour dénoncer les pratiques abusives des marques qui surfent sur la tendance « green » et ainsi aider les citoyens à se repérer entre les initiatives (vraiment) vertueuses et le greenwashing.
Tradition commerciale importée des Etats-Unis, le Black Friday encourage les enseignes à proposer des prix cassés le dernier vendredi du mois de novembre. Ce jour, devenu le symbole du consumérisme, compte parmi les jours où l’on achète le plus dans le monde. À l’initiative de Altermundi, Dream Act, Envie et du REFER, le collectif Green Friday a été créé en 2017 comme une alternative au Black Friday et ses promotions incitatives et trompeuses.
Le Green Friday, c’est quoi ?
Événement éco-citoyen, collectif militant, journée de sensibilisation, le Green Friday c’est un peu tout ça à la fois. Le Green Friday réunit des associations et des entreprises autour d’une même ambition : promouvoir une consommation responsable et raisonnée et redonner le pouvoir au consommateur dans la maîtrise de son acte d’achat. En quatre ans, le Green Friday est devenu un rendez-vous populaire de grande ampleur, symbole de la lutte contre une surconsommation destructrice. 500 structures engagées ont rejoint le mouvement en 2020. Alors que le jour du dépassement, de plus en plus tôt chaque année, rappelle l’urgence de sauvegarder les ressources de la planète, le collectif, plus que jamais convaincu du bien-fondé de sa démarche, intensifie sa lutte pour cette nouvelle édition.
Le dernier rapport du GIEC publié en juillet 2021 alerte une fois de plus mais de façon encore plus solennelle, sur l’urgence d’un changement dans nos modes de vie, nos modes de production et nos modes de consommation si l’on veut limiter le dérèglement climatique et ralentir l’épuisement des ressources de la Terre. La surconsommation a des conséquences sociales et environnementales souvent dévastatrices mais pour lutter contre celles-ci, il est parfois difficile pour le consommateur de savoir par où commencer s’il veut agir à son échelle. C’est pourquoi, pour cette nouvelle édition du Green Friday, le Collectif souhaite mettre l’accent sur les solutions à portée de main pour chacun ou chacune afin de consommer moins - consommer mieux - consommer au prix juste.
Jean-Paul Raillard, Président du Green Friday et de la Fédération ENVIE.
Dénoncer, défendre et proposer des solutions
Pour ce 5ème opus, le Collectif entend démontrer que penser faire des bonnes affaires le jour du Black Friday est un leurre. Comment ? Grâce à du contenu clair, percutant, décortiquant les fausses croyances, toujours accompagné de solutions. Par le biais d’une grande campagne de communication articulée autour de deux axes, l’enjeu principal du collectif est de proposer, en parallèle, à tout le monde, engagé ou pas, sensible à leurs enjeux ou pas, des pistes simples, concrètes, faciles à mettre en place dans la vie de tous les jours :
Les TOP 10
Des listes non exhaustives d’alternatives éthiques et durables : le top 10 des services de réparation, le top 10 des enseignes responsables, le top 10 des ressourceries en France…
Les interviews « éco-nomie »
Des mini-interviews d’une minute de citoyens aux profils très différents, laissant entrevoir un panel d’idées concrètes pour économiser au quotidien sans perdre en qualité. Le Collectif profitera de ce temps fort pour donner quelques clés afin d’aider les citoyens à se repérer dans les messages « green » des marques.
Il est devenu consensuel d’être écolo, les messages green se multiplient, mais parmi les porteurs, certains n’y voient qu’une occasion de surfer sur la tendance. Nous voulons aider les citoyens à faire la différence entre les initiatives vraiment vertueuses et le greenwashing.
Diane Scemama, co-fondatrice du Collectif
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