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Label « Bas Carbone » : lutter contre le changement climatique

© Markus Spiske - Pexels

Créé en 2018, le Label « Bas Carbone » a pour objectif de contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques de la France. Afin de le redynamiser, Barbara Pompili, Ministre de la Transition écologique, annonce engager trois actions prioritaires.

Le Label « Bas Carbone » permet à des entreprises, acteurs publics ou collectivités de financer des projets locaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration de CO₂. Ce label permet ainsi d’accompagner la transition écologique à l’échelon territorial, en récompensant les comportements allant au-delà des pratiques usuelles. Financé par les entreprises et les collectivités locales il est destiné à être inclus dans leur plan RSE pour permettre une compensation carbone de leurs activités.

Depuis son lancement le dispositif a permis d’économiser l'équivalent de 300 000 tonnes de gaz à effet de serre.

Un plan d’action pour dynamiser le label « Bas Carbone »

Pour suivre la loi climat et résilience du 20 juillet 2021, Barbara Pompili annonce engager trois actions prioritaires afin de dynamiser le Label « Bas Carbone ».

  1. Renforcer l’exigence environnementale des méthodes approuvées pour améliorer la qualité des projets labellisés.
  2. Mobiliser un maximum de financement d’ici la fin de l’année 2021 auprès d’entreprises volontaires pour constituer un fonds d’amorçage d’1 MtCO₂ évitées (soit environ 30 millions d’euros).
  3. Élargir le nombre de projets éligibles au Label « Bas Carbone » en validant quatre nouvelles méthodes :
  • Réduction d’émissions et stockage de carbone dans le domaine des grandes cultures.
  • Amélioration de la qualité de l’alimentation des bovins laitiers afin qu’ils émettent moins de méthane. (Méthode Éco-Méthane élaborée par Bleu-Blanc-Cœur).
  • Réduction d’émissions liées à la baisse d’utilisation d’intrants, notamment fertilisants et phytosanitaires. (Méthode Sobac’Eco-TMM, élaborée par l’entreprise Sobac).
  • Utilisation des matériaux issus du réemploi, Label « Bas Carbone » ou biosourcés dans des projets de rénovation des bâtiments.

Et pour aller encore plus loin, le Label s’ouvre au secteur du bâtiment ainsi qu’au secteur des transports.

« Les besoins vont représenter 1 million de tonnes d’équivalent CO2 par an dès 2022 et deux millions de tonnes à partir de 2024. Ce qui nécessitera de financer pour 60 millions d’euros de projets par an d’ici trois ans. »

Barbara Pompili - Ministre de la Transition écologique
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