
L’application de rencontres Once introduit aujourd’hui une nouvelle fonctionnalité basée sur l’intelligence artificielle et remplace les photos de nu par des chatons.
On le sait, la rencontre en ligne peut nous exposer à des contenus non sollicités. Les nus, et notamment dick pics, sont courants et dans une grande majorité des cas non désirés. Pour éviter d’être exposé.e sans le vouloir à ce type de contenu l’application Once, a développé une nouvelle fonctionnalité qui est un clin d’oeil amusant, surtout au regard de l’actualité récente en France. Une parade pour protéger ses utilisateurs des photos explicites non désirées, devenues monnaie courante sur les applis de rencontres.
Cette nouvelle fonctionnalité est née en réaction aux réponses obtenues dans le cadre d’une étude menée par YouGov pour Once qui dévoile que 50% des femmes de moins de 35 ans ont déjà reçu un contenu explicite non sollicité sur leur application de dating. Un phénomène qui n’affecte que 22% du public masculin. Paradoxe intéressant seulement 12% des hommes admettent avoir déjà envoyé des photos sexuelles non-consenties sur un app de dating.
Un algorithme qui analyse les images de nudités
Les développeurs de l'application ont travaillé sur un algorithme qui utilise l’intelligence artificielle pour analyser toutes les images envoyées via le chat et qui, lorsqu’il détecte des images de nudité explicite les remplace automatiquement par des chatons. « La récupération des données nécessaires pour mettre en place ce nouvel algorithme a été relativement facile. Les photos de nu sont évidemment assez courantes sur le Web, et nous avons eu ainsi pu entrainer l’algorithme sur des millions d’images et de photos de nus pour le rendre le plus précis possible », explique Guillaume Sempé, CTO de Once.
Once ne met pas son véto à l’envoi de ce type de contenus. Si les photos reçues sont souhaitées, chaque utilisateur est libre de déverrouiller la fonction et de voir la photo originale. « Les utilisateurs peuvent choisir de désactiver cette nouvelle fonctionnalité. Notre intention n'est pas de limiter les échanges, mais simplement de protéger les utilisateurs au sein de notre application et en même temps de les sensibiliser sur la question du consentement », explique Clémentine, Fondatrice et CEO de Once.
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