
Times for the Planet est un fonds à but non lucratif lancé par six entrepreneurs. Leur objectif est de créer et financer 100 entreprises pour réduire, à l’échelle mondiale, les gaz à effet de serre.
Time for the Planet s'est fixé pour objectif de lever progressivement un milliard d’euros pour créer 100 entreprises paramétrées de A à Z pour lutter contre le dérèglement climatique. Après une première phase pour se faire connaître, qui a permis de rassembler plus de 11 500 associés et plus de 1,7 million d’euros, Time for the Planet change de dimension. Moins d’un an après son lancement, le fonds a dévoilé les 14 grands experts de son comité scientifique. L’occasion pour l’association de présenter sa méthode de sélection des projets et de lancer son premier appel à innovations.
Lutter contre le dérèglement climatique
Le postulat de Times for the Planet est que nous sommes la dernière génération à pouvoir encore agir contre le changement climatique. Ensuite, il sera trop tard. Le problème, c'est qu'il est impossible de convaincre simultanément des milliards d'individus de changer radicalement leur façon de vivre. Il faut donc trouver un moyen d'agir, même si nous ne sommes que quelques milliers. C'est à cela que Time for the Planet tente de répondre, avec quatre effets de levier.
- Créer des entreprises rassemblant des inventeurs, des entrepreneurs et de l’argent
- Rendre toutes les innovations open source
- La puissance de l’argent
- Le réinvestissement de 100% des bénéfices et la création d’un nouvel indicateur : le TRP (Taux de Retour pour la Planète)
Une méthode basée sur l’intelligence collective et l'open source
Time for the Planet cherche à attirer puis sélectionner des innovations radicales contre les gaz à effet de serre (high tech, low tech, de business model ou sociétale) pour les transformer en entreprises et les faire passer à l’échelle mondiale via l’open source. Lorsque le fonds reçoit une proposition d’innovation, ce sont d’abord des centaines d’évaluateurs formés en amont qui donnent une note sur chacun des six critères suivants : impact, faisabilité technique, externalité, réplicabilité, potentiel marché et viabilité de l’Open Source. Exit les projets trop locaux, qui n’ont pas d’effet direct et mesurables sur les gaz à effet de serre ou encore qui entraînent des externalités négatives sur la biodiversité par exemple. Chaque innovation est donc analysée par un grand nombre d’évaluateurs, limitant ainsi les biais de chacun, et permettant de faire émerger les innovations au plus fort potentiel grâce à l’intelligence collective. Une phase de test marché, basée sur des techniques de growth hacking, est ensuite réalisée par Time for the Planet et l’innovation est passée au crible des experts du comité scientifique.
Mettre en avant les innovation pour lutter contre les gaz à effet de serre
Moins d’un an après son lancement Time for the Planet lance officiellement son système pour soumettre les innovations en ligne. Via un formulaire dédié disponible sur le site de Time for the Planet (www.time-planet.com), des scientifiques, des chercheurs ou toute personne ayant une innovation pour lutter contre les gaz à effet de serre, peut soumettre son projet en quelques minutes. Il recevra quelques semaines plus tard les retours constructifs des évaluateurs et saura si son innovation va être présentée au comité scientifique. Une fois toutes les étapes de sélection passées, les innovations choisies seront présentées à l’ensemble des associés de Time for the Planet en assemblée générale pour finaliser l’investissement et créer l’entreprise.
14 experts pour un Comité Scientifique solide et complémentaire
Le Comité Scientifique de Time for the Planet a pour mission de se prononcer sur la pertinence technique et scientifique des innovations présélectionnées par les évaluateurs. Avec plus de 1 000 publications scientifiques publiées et plus de 2 000 projets accompagnés au compteur, ces 14 experts apporteront leur compétences complémentaires (climat, agriculture, mobilité, analyse cycle de vie, industrialisation, etc.).
- Philippe Drobinski, Directeur du LMD (Laboratoire de Météorologie Dynamique) et Co-fondateur de Energy4Climate
- Claire Chenu, Directrice de recherche INRAE (Institut National Recherche Agriculture Alimentation et Environnement)
- Frédéric Mougel, Directeur Scientifique du CNRS Innovation
- Eric Bergé, Expert pour The Shift Project
- Philippe Ruffin, Start-up program manager au CEA.
- Eliéta Carlu, Directrice chez Allice (Alliance Industrielle pour la Compétitivité et Efficacité Énergétique)
- Virginie Boutueil, Directrice adjointe du LVMT (Laboratoire Ville Mobilité Transport)
- Stéphane Chatelin, Directeur de négaWatt
- Pierre Michel, Expert National détaché au sein de la Commission Européenne
- Marjory Wachtel, Experte évaluatrice pour la Commission Européenne
- Thomas Gibon, Research and Technology associated du LIST (Luxembourg Institute of Science and Technology)
- Joël Gréa, membre du Climate Reality Leadership Corps
- Caroline Gervais, Experte de la démarche FSSD (Framework Strategic Sustainable Development)
- Christophe Goupil, Directeur scientifique du Campus de la Transition
Time for the Planet est un plan d'urgence, qui propose de passer en mode « économie de guerre ». Une guerre contre le changement climatique, basée sur la science et l'entrepreneuriat.
Participer à la conversation