
Le groupe français Thales va fournir la firme de télécommunications britannique en Eco-SIM composées de plastiques recyclés de réfrigérateurs.
Des SIM vertes
La production de SIM chez Thales, pour qui le marché des carte SIM représente 4,5 milliards d’unités par an, se verdit. Recyclé dans l’usine de recyclage de Froissy en Picardie, le polystyrène des réfrigérateurs est réduit en granules pour être transformé en carte Eco-SIM. Ainsi conçues de matières recyclées à 100 %, les Eco-SIM vont permettre la réduction de 30 à 40 % de l’empreinte carbone de cartes SIM normales mais aussi limiter la production de plastique vierge.
Convaincu par l’intérêt économique à long terme de l’engagement environnemental de son entreprise, Vodafone rejoint les rangs de Thales et de Veolia pour commercialiser ces Eco-SIM, offrant ainsi à ses millions de clients en Europe et en Afrique une opportunité de réduire leur empreinte carbone à travers un objet devenu nécessaire.
D’autres opérateurs téléphoniques tels que SFR et Orange se voient déjà convertis à l’Eco-SIM. En effet, SFR apporte sa pierre à l’édifice en lançant, dès 2011, une carte SIM dont le corps est composé de fibres naturelles, biodégradables et recyclables.
Un marché à verdir ensemble
Pour pouvoir optimiser la taille toujours plus ergonomique et fine des téléphones portables, les cartes SIM pèsent, en moyenne, 4 g. En dépit de ce poids minime, ces dernières sont coupables de la production de 5000 tonnes de plastique vierge, soit l’équivalent de deux tours Eiffel.
C’est après 3 ans de recherche que Thales trouve la bonne formule pour le recyclage des réfrigérateurs, développée en partenariat avec Veolia, leader mondial de la transition écologique. Cette démarche écoresponsable s’inscrit dans la volonté de l’entreprise à réduire l’impact de son activité. Elle soutient notamment les ambitions de son programme de compensation carbone à travers la création d’une « SIM verte », certifiée zéro carbone. Ces innovations répondent ainsi aux engagements de Thales à réduire ses émissions carbone de 20 % d’ici 2023.
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