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« La crise du sens : nos sociétés peuvent-elles retrouver le goût du collectif ? »

De Vive Voix organise le jeudi 29 avril 2020 à 17h30 un webinaire intitulé : « La crise du sens : nos sociétés peuvent-elles retrouver le goût du collectif ? » avec les intervenants suivants : Agnes Pannier-Runacher (Ministre déléguée en charge de l'industrie), Charles pépin (philopsophe), Eric Salobir (prêtre dominicain et Président d'Optic Technology) ainsi que Anilore Banon, Flora Bernard et Sara Ravella.

Dans une culture de défiance et d’agressivité permanente où les individus et les communautés s’atomisent et se replient sur eux-mêmes, les Voix de la Paix font dialoguer et croisent les convictions aussi bien religieuses que non religieuses dans le cadre républicain pour faire entendre les voix de la paix, créer et mettre en scène leur dialogue, pour ré-enchanter la vision de notre force collective et retrouver ce qui manque à chacun et à nos sociétés aujourd’hui : la mémoire, le lien et le sens. Dans ce cadre les Voix de la Paix propose tous les deux mois une série de mini-séminaires numériques.

Le prochain rendez-vous intitulé « La crise du sens : nos sociétés peuvent-elles retrouver le goût du collectif ? » proposera quatre temps forts, deux duos et deux solos, introduits et conclus par Yann Boissière, Président des Voix de la Paix, et animés par Mondher Abdennadher, Co-fondateur des Napoléons. 

« L'art et la spiritualité - l'intime au service du collectif » avec Anilore Banon et Eric Salobir

Par l’« hybridité » de leur trajectoire professionnelle, les deux intervenants occupent sans aucun doute une position idéale pour nous éclairer sur un sujet lui-même lesté d’une bonne dose d’hybridité. Le « goût » du collectif n’est-il pas en effet éminemment social et politique ? Pourtant, il n’est rendu possible, chez chacun d’entre nous, que si nous sommes un minimum à l’aise avec nous-même… Que si nous sommes ancrés dans une conviction personnelle, une passion, une sagesse qui nous donne le courage de nous tourner vers le monde et d’y agir.

Eric Salobir, prêtre dominicain, conseiller en communication du Pape, mais aussi des plus belles « licornes » de la Silicon Valley, connaît cette traversée des mondes aux antipodes, mais dont l’hybridité n’altère pas la profonde unité des questionnements humains sur ce qui a du sens ou n’en a pas… En tant qu’artiste, Anilore Banon ancre sa démarche au plus profond d’un regard intérieur. Mais elle a approfondi son art en mettant ses œuvres monumentales publiques au service de notre mémoire collective, interrogeant le lien mystérieux entre l’intime et le bien commun.

« Travail en entreprise - Nouvelles modalités en quête de sens » dialogue entre Sara Ravella et Flora Bernard

La crise du Covid a stoppé des pans entiers de l’économie mondiale. Dans la course permanente à la transformation que mènent les entreprises pour conserver leur compétitivité, elle a accéléré la prise de décisions concernant les modalités-mêmes du travail. Le télétravail est devenu une nouvelle norme, renouvelant un certain nombre de questionnements : que devient la notion d’engagement quand la majeure partie de la collaboration se fait à distance ? Que devient la gestion d’équipe quand les collaborateurs sont disséminés de façon continue ? Ces nouvelles pratiques sont-elles porteuses – ou révélatrices -- de l’avenir du travail pour la génération des millenials ? Quant à la recherche de « sens », dont la nécessité, aux côtés de la compétitivité, s’impose toujours davantage auprès des entreprises, quels horizons notre « monde d’après » dessine-t-il ?

« Entre Covid et nouvelle révolution industrielle - Comment retrouver le goût du collectif ? » avec Agnès Pannier-Runacher

Alors même que l'industrie vit une révolution planétaire avec les transitions écologique et numérique, une pandémie, non moins planétaire, a agi comme un révélateur sur nos sociétés. Sur le plan économique, un certain nombre de nos croyances ont été battues en brèche et, de manière plus générale, la mise à jour de certaines vulnérabilités questionne, rétrospectivement, nos capacités d’expertise et celles, entre autres, à anticiper, et à prévoir l’avenir. Mais au-delà de l’économie elle-même, cette crise questionne certaines valeurs politiques de notre vivre-ensemble. Les discours volontaristes sur la réindustrialisation du pays sont-ils réalistes ? La violence du contre-coup de la crise ne va-elle-pas les réduire à néant ? Comment s’assure-t-on que les populations – dont on a vu qu’elles demeurent au centre de toute puissance collective – sont « embarquées » par ces projets ?

Alors même que les énergies sont entièrement mobilisées par la gestion de la crise, est-il temps de tirer quelques premières leçons ? Et au-delà, d’imaginer les trajectoires pertinentes pour demain, pour nous orienter vers un monde plus juste, où la nécessité de la performance ne contredit pas le « goût du collectif » ?

« Le goût du collectif, une question personnelle ? » avec Charles Pépin

La notion du « collectif », du « vivre-ensemble » est en général exclusivement vu par le prisme du politique et du social. Mais elle a aussi un versant spirituel, qui exige de puiser dans nos propres ressources, de trouver son chemin dans un regard intérieur pour le porter ensuite avec générosité vers le monde. Comment, dès lors, et sans sacrifier la lucidité, trouver le goût des choses (en hébreu, le « sens » et le « goût » sont un seul et même mot) ? Que faire de l’angoisse, la nôtre et celle des autres, en un temps d’adversité ? Comment trouver la force de continuer à se représenter l'avenir ? Croire, espérer, pour être capable de partager…. Et si le « goût du collectif » commençait par une question personnelle ?

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