
2eme trimestre 2016 : 321 M€ levés selon le Baromètre des startups du numérique françaises développé par eCap Partner et Capgemini Consulting.
Les fonds levés par les startups du numérique françaises atteignent un nouveau record ce trimestre avec un total de 321 M€ pour 152 levées recensées.
Ce total est porté par une forte augmentation du nombre de levées (+25% par rapport au même trimestre en 2015), les montants moyens restant stables à 2,2 M€.
2016 | 2015 | |||||
T2 | T1 | T4 | T3 | T2 | T1 | |
Nombre de levées | 152 | 134 | 109 | 92 | 122 | 99 |
Montant cumulé (M€) | 321 M€ | 283 M€ | 232 M€ | 314 M€ | 298 M€ | 234 M€ |
Montant moyen (M€) | 2,2 M€ | 2,2 M€ | 2,2 M€ | 3,8 M€ | 2,6 M€ | 2,6 M€ |
Il apparaît que les jeunes pousses généralistes (technologie d’entreprise, marketing,…) laissent la place à des acteurs plus spécialisés sur le podium de ce trimestre.
On constate en particulier la percée du secteur « transport » qui totalise à lui seul près d’un quart des montant levés (81M€) et 3 des 5 plus grosses levées du trimestre (Drivy, Misterfly, Koolicar). Près de la moitié de ces opérations engagent des investisseurs corporate (constructeurs automobiles, assureurs, ou encore societés de services).
Notons également l’émergence du secteur de la « Sécurité » (32 M€, 5 levées), incluant notamment la levée de Dashlane, une jeune pousse spécialisée dans la gestion de mots de passe et de portefeuilles numériques (20M€), et de celui du « Tourisme & Loisirs » (31 M€, 9 levées), au sein duquel émerge la plateforme de voyage Evaneos (18M€).
Près de 90% des opérations observées ne dépassent pas 5M€. Les levées de taille moyenne (1-5M€) ont été plus nombreuses ce semestre (+20% par rapport à la moyenne 2015), traduisant un positionnement de l’écosystème sur des startups dejà éprouvées : 33% des levées ont porté sur un deuxième round de levées, contre 25% en moyenne sur 2015.
Le léger retrait des investisseurs étrangers semble se confirmer ce semestre avec une prise de position sur 12% des investissements contre 16% en moyenne sur 2015. En effet, ils ne sont pas intervenus de manière aussi systématique qu’auparavant sur les levées massives du trimestre soit environ 30% des levées de plus de 10 M€, contre près de 60% en moyenne sur 2016).
METHODOLOGIE
- Disposer d’une activité liée au numérique
- Avoir réussi au moins une levée de fonds auprès d’un investisseur du capital risque
- Etre âgée de moins de 7 ans
- Société non cotée en bourse et indépendante
Pour établir cette base, nous avons fait l’inventaire complet des levées de fonds récentes (2010-2016) réalisées dans le numérique en France ( plus de 2 000 levées de fonds identifiées) sur la base d’une veille sur les levées (50 médias sources, annuaire de levées,…) et d’une validation de ces informations auprès des investisseurs (screening des sites, validation des portefeuilles).
Pour chacune des entreprises ayant fait l’objet d’une de ces levées de fonds, ont été récupérés, sur la base de sources d’information publiques les noms, date de création, adresse, effectifs, site web et description de l’activité des entreprises identifiées.
Le baromètre s’appuie ainsi sur un échantillon de plus de 1000 entreprises répondant à ces critères. Celle-ci ont été parcourues une à une et ont été affectées manuellement à un secteur d’activité et à un business model.
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