Graphique de l'empreinte carbone du Boeuf et de l'avocat et présentant la menace de disparition sur les cabillauds

Foodchéri ne propose plus de plats à base de bœuf, cabillaud et avocats

© Foodchéri

Foodchéri, startup spécialisée dans la livraison de repas au bureau, a annoncé retirer de sa carte le boeuf, les avocats et le cabillaud, considérés comme trop polluants.

Foodchéri, filiale de Sodexo, produit quotidiennement près de 10.000 repas. Avec cette décision la marque souhaite donner l'exemple « L’écologie ne doit pas être considérée comme un frein au développement d’une entreprise, mais comme une nouvelle opportunité, celle d’associer une responsabilité environnementale aux attentes actuelles des clients. Plus aucune action ne peut être entreprise aujourd’hui sans prendre en compte son impact écologique. Les pouvoirs publics ne sont pas les seuls acteurs du changement urgent dont on a besoin, les entreprises, en contact direct avec les consommateurs, doivent être des moteurs du changement », conclue Patrick Asdaghi, PDG de FoodChéri.

Réduire son empreinte carbone et préserver les ressources

Les trois aliments supprimés, qui comptent parmi les aliments les plus consommés en France, ont un impact certain sur le climat et l'environnement en général. Un seul boeuf représenterai près de 6 tonnes de CO2, soit un tour du monde en avion. La production d’avocat quant à elle nécessite beaucoup d'eau (1000 litres pour un kilo), et le transport nécessaire à son acheminement en France émet de grandes quantités de CO2. Enfin, le cabillaud, victime de pêche intensive, est désormais une espèce menacée. Foodchéri évalue à « près de 8 000 avocats, soit 2,5 millions de litre d'eau, 70 bœufs, soit 400 tonnes de CO2 », et la préservation de « plus d'une tonne de cabillaud ».

Place à l’alimentation végétale

En faisant la part belle à une alimentation végétale, Foodchéri entend continuer à réduire son empreinte carbone. « Les chiffres montrent que nous sommes sur la bonne voie. Alors qu’un plat génère en moyenne 1 530g de CO2 en France, nos plats généraient encore hier 880g de CO2 en moyenne. C’était déjà 50% de moins », explique Patrick Asdaghi. Désormais, les plats de la startup ne représenteront plus en moyenne 770g de CO2.

Graphique sur la réduction de l'empreinte carbone chez Foodchéri

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