
La start-up accueille les premiers poussins « sexés in ovo », pour éviter de tuer des poussins mâles dès la naissance.
Chaque année, des millions de poussins mâles sont tués à la naissance. Pourquoi ? Les poussins mâles ne produisent évidemment pas d’œufs et ne sont pas destinés à la consommation. Ces derniers sont donc tués, faute de retour sur investissement. Pour éviter le massacre de poussins mâles, Poulehouse, qui lutte depuis 2 ans contre l’envoi de poules de plus 18 mois de l’abattage, accueille ces poussins. Pour les sauver, la start-up a mis en place une méthode de détermination du sexe dans l'oeuf.
Une technologie brevetée
Pour mettre en place se système, le producteur d’oeufs a fait appel à la méthode SELEGGT qui consiste à percer un petit trou dans la coquille de l’œuf à couver à l’aide d’un rayon laser. Par cet orifice, une petite quantité de liquide allantoïdien est prélevée dans l’œuf à couver. S’ensuit une réaction se traduisant par un changement de couleur de l’échantillon. On reconnaît alors si l’œuf à couver est « mâle » ou « femelle ».
Les œufs éthiques sont nés
La startup créée en 2017 par Fabien Sauleman, Sébastien Neusch et Elodie Pellegrain s’est fait connaître en sauvant des poules de l’abattoir et en leur offrant une vie plus saine dans la ferme du Limousin de la marque ou chez le producteur. Poulehouse propose un circuit court où les consommateurs peuvent participer où les consommateurs contribuent à la survie du modèle en acceptant de payer l’œuf de 1 euro. Les œufs sont disponibles dans plusieurs enseignes spécialisées du bio et en GMS. Depuis son lancement, Poulehouse a sauvé 12 000 poules et vendu 2 millions d’œufs.
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