
Plusieurs projets de robots pollinisateurs sont actuellement en phase de tests pour compenser la disparition des abeilles. Des robots équipés de caméra et de capteurs qui repère les fleurs, prélève le pollen et le transporte.
La disparition des abeilles, et plus largement des pollinisateurs, est une catastrophe écologique et environnementale au regard de leur importance dans la production mondiale de nourriture. En effet, selon Greenpeace 75 % de la production mondiale de nourriture dépend des insectes pollinisateurs et entre 60 et 90 % des plantes sauvages ont besoin d’insectes pollinisateurs pour se reproduire. Pour limiter l’impact de cette raréfaction, actuellement, des abeilles domestiques sont transportées par camion pour polliniser les cultures.
Afin de contrecarrer la disparition des abeilles plusieurs sociétés testent des robots abeilles pour féconder les fleurs et les arbres. Ces drones pollinisateurs remplacent le travail de milliers d'abeilles et peuvent travailler jour et nuit, à la différence des insectes.
La technologie pour remplacer les abeilles
Le robot pollinisateur développé par la société Edete, start-up israélienne, s'inspire des outils utilisés pour la récolte des amandes. La première étape consiste à secouer les arbres pour en faire tomber les fleurs, puis récupérer le pollen afin de le stocker jusqu’à la période de floraison. Le robot utilise ensuite la techonologie lidar (acronyme de l'anglais « Light (ou Laser) Imaging Detection And Ranging»), et grâce à des mini-canons propulse le pollen lesté d'une charge électrostatique lui permettant de mieux s'accrocher aux fleurs.
Les japonnais ont quant à eux opté pour des drones miniatures sur lesquels ils ont fixé des poils de chevaux, pour imiter le corps velu d'une abeille. Ces poils sont ensuite chargés électriquement afin de d'attirer et capturer le pollen pour le transporter et le déposer sur d'autres pistils.
La société Walmart a quant à elle déposé un brevet pour des abeilles robotisées autonomes qui transporteraient le pollen d’une plante à l’autre, en utilisant des capteurs ainsi que des caméras pour détecter les emplacements des cultures.
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