
Pour annoncer ses chiffres annuels, Netflix a tenté de faire de l’humour sur Twitter. Mais en 2017, montrer à ses users qu'on a accès à leurs données ne les fait plus rire.
To the 53 people who've watched A Christmas Prince every day for the past 18 days: Who hurt you?
— Netflix US (@netflix) 11 décembre 2017
Si certains tweetos ont trouvé la vanne plutôt rigolote, elle rappelle que Netflix dissèque TOUT ce que vous regardez.
Alors oui, ce que fait le site est totalement légal : cela fait même partie des conditions générales (que tout le monde passe évidemment au peigne fin) et du fonctionnement général de la plateforme. C’est en analysant les habitudes et les goûts des utilisateurs que Netflix a déterminé qu’une association entre David Fincher et Kevin Spacey serait un succès : House of Cards était née. De plus, grâce au machine learning, des contenus adaptés aux préférences de chacun sont aussi mis en avant en fonction du compte : quand l’un se verra proposé le dernier épisode de Peppa Pig, l’autre aura peut-être Mindhunter, Mean Streets ou Peaky Blinders.
Bon... c'est clair que les conséquences ne sont pas toutes désagréables. Mais de là à se moquer des goûts cinématographiques de ses clients… faut peut être pas pousser.
Does anyone else find it concerning that @netflix is datamining subscriber viewing records for laughs? Makes you wonder what other ways staffers are using this data and to what level the company is anonymizing it or making it available to others. https://t.co/Ll3ViNVs5d
— Kim Zetter (@KimZetter) 11 décembre 2017
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