
Que nous en parlions en bien ou en mal, nous en parlons. Le sujet des intelligences artificielles (IA) est au cœur de nombreux débats médiatiques, provoquant son lot d’inquiétudes et de questionnements. Quel impact sur la démocratie ? Sur nos métiers ? Que va devenir l’information ? L’agence de RP padam livre son cheminement de pensée sur ce sujet qui n’a pas fini de faire parler.
Un aller simple vers une désinformation constante ?
Si nous pouvons être tentés de casser la machine ou de simplement l’ignorer, la présence de l’intelligence n’est pas négligeable, tant elle remet en question les métiers de l’information. Son développement ne devrait d’ailleurs que croître puisque selon un rapport du laboratoire d’innovation d’Europol de décembre 2022, 90% des contenus web pourraient être générés artificiellement d’ici à 2026. Or, les erreurs factuelles dans les articles générés par les IA sont nombreuses et la création de fausses images - de deepfakes - est grandement facilitée, complexifiant ainsi l’accès à l’information vraie et vérifiée.
Une nouveauté… depuis des années
Si l’on croit le sujet récent, en vue du bruit médiatique actuel, en réalité, les intelligences artificielles cohabitent avec l’information depuis un moment. L’agence de presse mondiale Associated Press déclare d’ailleurs sur son propre site utiliser l’IA depuis 2014, notamment pour communiquer sur les résultats d’entreprises ainsi que les résultats sportifs. L’ancienneté du sujet a donc déjà permis l’émergence de solutions. Tout comme pour le tri dans vos boîtes mails, des outils de vérification d’informations voient le jour. On retrouve ainsi des logiciels tels que TinEye permettant de réaliser une recherche inversée afin de trouver d’anciennes versions de vidéos. Ou encore Decodex, outil du journal Le Monde permettant de vérifier la fiabilité d’un site. Bien que peu connus du grand public, ces programmes devraient continuer à se développer pour lutter contre la désinformation. Cependant, le sujet est au cœur de l’actualité aujourd’hui par le développement rapide d’IA accessibles aux performances impressionnantes.
Une réelle impulsion, de nouvelles opportunités
Si bien utilisée, l’IA peut s’avérer très utile pour les journalistes. N’enlevant rien à leur capacité d’analyse et de réflexion, ils peuvent se libérer des tâches fastidieuses telles que l’extraction d’information ou la réponse aux questions des lecteurs. Aussi, utiliser l’IA, c’est améliorer sa réactivité, en identifiant plus rapidement les sujets d’actualité pertinents. Si pour la rédaction ces outils semblent aujourd’hui indispensables, c’est d’autant plus le cas pour la forme. Via l’IA, il est possible de créer des infographies interactives, des quiz ou encore de retranscrire des articles en audio ou en vidéo. Le tout en un temps record, induisant alors une accélération de la digitalisation des acteurs historiques de la presse papier, s’adaptant ainsi aux nouveaux modes de consommation de l’information.
Révolution ou retour aux sources ?
Cette meilleure réactivité, couplée par cette efficacité remarquable due à l’automatisation de certaines actions, est un gain de temps conséquent. Ce temps si précieux peut être réinvesti dans l’approfondissement de sujets et la contextualisation d’articles permettant alors un recentrage vers des contenus de fond, à plus fort impact. Aussi, face à la désinformation, la preuve est de rigueur. Si Chat GPT est capable d’écrire des articles imitant la plume des rédacteurs, alors ces derniers ont tout intérêt à se différencier en prouvant les faits énoncés, s’assurant ainsi une crédibilité. Face à l’intelligence artificielle, l’Homme doit se recentrer sur ce qui fait sa singularité : sa faculté de perception, de réflexion et d’émotion, car bien qu’imité par les IA, l’Homme est le seul être conscient ce que les artifices ne sont pas près d’égaler.
Chez padam, on se plaît alors à croire au retour d’un monde où le journalisme de fond prime et où la preuve domine. Un monde dans lequel nous prenons le temps de rédiger du contenu pertinent et vrai. Finalement, un monde où l'intelligence artificielle n’est pas au service de la désinformation, mais de l’information.
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