
Sécuriser ses entrepôts pour éviter les vols, s’assurer qu’aucune personne étrangère à l’entreprise ne pénètre dans les bureaux, restreindre l’accès à certains espaces clefs. Gérer la sécurité d’un lieu de travail est une question transversale pour les entreprises. Voici quelques bonnes pratiques pour mettre en place une sécurité efficace et rationnelle.
Une vraie politique de badge
Qu’il s’agisse d’une badgeuse installée à l’entrée du bureau ou d’un outil d’identification à l’attention d’un agent de sécurité, le badge fait partie du quotidien de la plupart des salariés. Reste à adapter le dispositif aux usages réels. S’agit-il simplement d’éviter que des personnes étrangères à l’entreprise pénètrent sur le lieu de travail ou de restreindre l’accès à certains espaces de travail sensibles ? Plusieurs systèmes existent et l’outil doit s’adapter à la pratique. Avec une limite : un badge se vole, se perd ou se prête.
Mettre en place de la biométrie
Au-delà des badges, qui permettent généralement de définir plusieurs niveaux d’accès, la biométrie peut être une solution pour éviter toute usurpation d’identité. Très fiables, ses technologies utilisent des biométriques (le visage, l’empreinte digitale, l’iris…) et sont, logiquement, très encadrées. L’employeur qui souhaite installer un dispositif d’identification biométrique pour contrôler l’accès à des locaux doit être en mesure d’expliquer pourquoi le recours à d’autres dispositifs d’identification ne permet pas d’atteindre le niveau de sécurité exigé. Après avoir démontré que la biométrie est la seule solution suffisamment protectrice, l’employeur doit réaliser une analyse d’impact relative à la protection des données qui permet d’identifier les risques du dispositif pour les droits et libertés des salariés. Enfin, l'employeur doit, avant de mettre en place le dispositif, informer et consulter le CSE (Comité Économique et Social) puis notifier individuellement et par écrit chaque salarié concerné avant de recueillir ses données biométriques.
Investir dans la vidéoprotection
Véritable œil numérique, la vidéoprotection permet de surveiller à distance entrepôts et zones de travail sans pour être présent directement sur le lieu. Dotée d’un véritable pouvoir dissuasif, elle peut fournir de précieux indices en cas d’incidents et servir, lors d’une situation de crise, d’aide à la prise de décisions. En plus de l’installation, certaines entreprises proposent de gérer elles même la visualisation en temps réel les images. Un outil particulièrement pertinent dans le cadre du gardiennage chantier ou quand il s’agit de surveiller des espaces peu fréquentés. A noter : les caméras, précise la CNIL, ne peuvent ni filmer les salariés à leur poste de travail, ni les espaces de pauses ou les toilettes, ni les locaux syndicaux.
Installer une alarme
Comme le contrôle d’accès, installer une alarme fait partie des incontournables pour sécuriser un lieu de travail. La mise en place d’un tel dispositif sur un site important passe d’abord par un diagnostic d’expert, qui vient identifier les zones les plus pertinentes à protéger. D’un point de vue technologique, l’offre est aujourd’hui très variée, de la bonne vieille alarme criarde au dispositif silencieux notifiant directement par SMS les agents de sécurité.
Miser sur l’analyse d’image
S’appuyant sur les images de vidéoprotection, de nombreuses entreprises commercialisent aussi des logiciels d’analyse d’image. Ces technologies, généralement résumées sous le sigle vidéoprotection intelligente ou automatisée, remplacent l’analyse humaine de l’image et permettent d’automatiser un certain nombre de tâches. Parmi les offres sur le marché : la détection automatique d'intrusions, de départs de feux, de véhicules, etc. Des outils puissants, qui peuvent remplacer ou compléter des dispositifs d’alarme mais nécessite la présence d’une infrastructure de vidéoprotection et soumis à un strict cadre légal.
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