Jeune fille recroquevillée sur elle même

L’APEAS lance une campagne contre les jeux d’asphyxie

© SB Arts Media - getty

L’APEAS lance une campagne de communication, imaginée et orchestrée par l’agence de communication OISX, pour faire connaître les signaux faibles de ces pratiques, alerter les parents et ouvrir le débat au niveau national.

Chaque année en France, plusieurs dizaines d’enfants, en général âgés entre 7 et 12 ans, meurent ou sont grièvement blessés à la suite de jeux qui consistent à se priver d’oxygène (jeu du foulard, jeu de la tomate, jeu de la baleine bleue, etc.). Depuis 2002, L’APEAS (Accompagner – Prévenir – Éduquer – Agir – Sauver) – une association qui prévient les risques des jeux d’asphyxie et qui accompagne les familles des victimes - alerte les pouvoirs publics et fait de la prévention en milieu scolaire autour de ces pratiques.

Une campagne contre les jeux d’asphyxie

Cette campagne, composée de cinq visuels, mise sur des accroches qui permettent à tous les parents de s’identifier : « on pensait que c’était un suçon », « le symptôme, c’est qu’il n’y en a pas vraiment », « je croyais qu’il se masturbait », avant de développer une scène dans laquelle tous les parents respectueux de l’intimité de leur enfant sont confrontés, jusqu’au drame.

Tout l’enjeu de cette campagne est de mettre la lumière sur un phénomène difficile à déceler tant il met à mal la vigilance des parents. La campagne permet également de donner ces signaux d’alerte, discrets mais repérables, pour sauver des vies.

La difficulté était à la fois d’alerter les parents et les pousser à se renseigner sur ces pratiques pour être en mesure de les prévenir, sans éveiller la curiosité des plus jeunes. La pratique du jeu du foulard, du jeu de la tomate ou du sommeil indien, ne s’apparente aucunement à des tentatives de suicide par ces jeunes enfants. Cette activité s’accompagne donc rarement de comportements étranges. À travers cette campagne nous voulons donner les détails des situations qui peuvent alerter les parents.

Françoise Cochet, présidente de l’APEAS.
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